Lisieux

 

 

Bataille de Normandie

Détruite à 75 % par les bombardements alliés en 1944, Lisieux conserve peu de monuments anciens.

"Les combats pour la libération de Lisieux n’ont duré que 36 heures, mais ils ont été meurtriers, du fait que le commandant allemand avait demandé à ses troupes de tenir jusqu’au matin du 24 août" (ouest-france.fr)

- Photos de Lisieux en 1944 sur dday-overlord.com

 

Bombardements de Lisieux :

"Les bombardements de Lisieux sont des bombardements aériens stratégiques menés par les Alliés sur Lisieux en France pendant la Seconde Guerre mondiale, qui eurent lieu du 6 au 7 juin 1944, détruisant environ 75 % de la ville...

Le premier bombardement de Lisieux à lieu le 6 juin à 20 h 30. Il touche l'est de la ville : la gare, l'hôpital, les écoles Jules Ferry et Michelet, le boulevard Nicolas-Oresme, la rue d'Orival, le boulevard Herbet-Fournet. Il y a 33 morts et des dizaines de blessés.
Le deuxième bombardement à lieu dans la nuit du 6 au 7 juin, entre 1 h 20 et 1 h 50. C'est le plus meurtrier des bombardements de Lisieux. C'est l'ouest de la ville qui est visé. Une partie du centre-ville est détruite, ainsi que les quartiers ouest de la ville et l'est de Saint-Désir. Il y a des centaines de morts et de blessés.
Le troisième bombardement à lieu à 14 heures, le 7 juin. C'est le centre-ville qui est de nouveau visé. Les nombreuses maisons à pans de bois qui font la réputation de Lisieux prennent feu.
De nombreux autres bombardements légers ont lieu jusqu'à la libération de Lisieux, le 23 août 1944" (Wikipedia)

 

La Touques et l'Orbiquet

L'Orbiquet est un affluent de la Touques : voir ma page

Au confluent de la Touques et de l'Orbiquet :

"La ville de Lisieux, dont nous nous proposons de décrire les principaux monuments, est bâtie au confluent de la Touques et de l'Orbiquet, dans une charmante vallée encadrée à l'orient et au couchant par de riantes collines.
Époque gauloise, — L'origine de cette ville remonte à une haute antiquité. Lisieux doit, comme on le sait, son nom à une puissante peuplade gauloise dont parle plusieurs fois Jules-César dans ses Commentaires." (A de Caumont 5-182)

 

Saint-Jacques de Lisieux

1960 : Saint-Jacques > Lisieux (une partie de Saint-Jacques est allée à Saint-Désir.)

Ouest-france.fr - Quand Lisieux a mangé Saint-Jacques
"La commune de Saint-Jacques était autrefois une colline verdoyante plantée de vergers.
La croissance démographique d'après-guerre a eu raison de la commune qui fut annexée à Lisieux pour devenir Hauteville...
Saint-Jacques est une petite commune, en termes d'habitants, mais une grande commune par son étendue et c'est ce qui intéresse Lisieux. Son territoire s'étendait sur toute la partie ouest de Lisieux, entre Rocques, Hermival-les-Vaux, Beuvillers et Saint-Désir. Le haut de la route de Paris, le plateau au-dessus de l'hôpital faisaient notamment partie de la commune et sa mairie était située sur la route de Paris, dans le bâtiment qui abrita ensuite le Tribunal de Commerce..."

A l'est de Lisieux :


Sur Geoportail

 

Village du Chien

49°08'39.8"N 0°15'13.3"E (approx.)

 

Cadastre de 1825

Sur archives.calvados.fr


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Plans de Lisieux

 

Plan général de la ville et faubourgs de Lisieux levé en 1785 :


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Plan de Lisieux et d'une partie de Saint-Jacques et Saint-Désir (1835) :


Sur archives.calvados.fr

 

Nouveau plan de Lisieux monumental, industriel et commercial (1896) :


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Basilique Sainte-Thérèse de Lisieux

1929 à 1954. MH, wikipedia

"Elle a été élevée en l'honneur de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus peu de temps après sa canonisation.
Imposant édifice de style néo-byzantin inspiré de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, sa construction, sur une hauteur en limite de la ville, a débuté en 1929 et sa consécration a eu lieu en 1954. Aujourd'hui, elle est le deuxième lieu de pèlerinage en importance en France (après celui de Lourdes).." (wikipedia)
"Sainte Thérèse de Lisieux est béatifiée le 29 avril 1923 et canonisée dès le 17 mai 1925 alors que quatre de ses sœurs, toutes religieuses, sont encore vivantes. La dévotion à la nouvelle sainte, déjà manifestée par les poilus pendant la Première Guerre mondiale, prend de l'ampleur dès l'année suivant sa canonisation. Devant le nombre de plus en plus grand des pélerins, il apparaît nécessaire de construire une grande basilique vouée au pèlerinage dans la ville où elle a vécu et où elle est morte" (wikipedia)

Avenue Jean XXIII : 49°08'22.6"N 0°14'11.0"E


Sur Wikimedia.org par M.Strīķis

 

Cathédrale Saint-Pierre

1170 à 1230. Gothique flamboyant. MH, wikipedia. Photos sur Base Mérimée

- Miséricordes de la cathédrale Saint-Pierre
nombreuses représentations de têtes animales (moutons, chiens, renards ou loups ?), quelques têtes enfantines, visage couronné et celui d'un homme barbu.

Site des amis de la cathédrale :
http://www.amis-cathedrale-lisieux.fr

"La première église élevée, ainsi que nous l'avons dit plus haut, à la fin du IIIe. siècle ou dans les premières années du IVe., fut, dit-on, dédiée à la Sainte- Vierge.
Herbert, qui occupa le siège épiscopal de Lisieux depuis l'an 1022 jusqu'à l'année 1049, jeta les fondements d'une vaste cathédrale, qui fut terminée par Hugues d'Eu, son successeur, et consacrée sous le titre de saint Pierre, prince des Apôtres. Cette antique basilique, dont il reste encore quelques vestiges qui attestent son importance, fut détruite en 1136 par un incendie qui consuma la ville entière.
La cathédrale actuelle, que nous nous proposons de décrire, fut construite en grande partie par les soins d'Arnoult, qui occupa le siège épiscopal pendant quarante et un ans (1141-1182). Elle fut agrandie et terminée par Jourdain du Hommet, évêque de Lisieux, qui mourut en 1218.
En 1226, sous l'épiscopat de Guillaume du Pont-de-l'Arche, un incendie faillit détruire la cathédrale ou du moins compromettre sa solidité. La charpente des combles fut seule atteinte par les flammes, lesquelles épargnèrent l'édifice qui était très-solidement construit. Guillaume du Pont-de-l'Arche entreprit de grands travaux pour réparer ce désastre...
En 1233, sept ans après l'incendie dont nous avons parlé, l'édifice était entièrement construit...
L'église St.-Pierre, classée en 1860 au nombre des monuments historiques, d'après les plans et dessins de l'architecte Piel (1), et grâce à la puissante intervention de M. Guizot, alors ministre de l'intérieur, est un des édifices les plus remarquables et les plus complets que nous ait légués l'époque de transition (XIIe. siècle, deuxième moitié).
Le nom de l'architecte qui a élevé ce magnifique édifice n'est pas connu. La similitude de caractères qui existe entre certaines parties de l'église St.-Pierre et les cathédrales de Sens et de Cantorbéry (Angleterre), construites vers le même temps par Guillaume de Sens, nous portent à attribuer à cet habile architecte une large part dans la construction de notre cathédrale..." (A de Caumont 5-201)

Lisieux : Cathédrale Saint-Pierre

Lisieux : Cathédrale Saint-Pierre

 

Ancien palais épiscopal, actuellement palais de justice

XVIIe, XVIIIe siècles. MH, wikipedia

"Palais épiscopal. — L'ancien palais épiscopal, aujourd'hui affecté à divers services, s'élève au nord-ouest de la cathédrale. Il occupe l'emplacement de l'ancien château féodal des évêques de Lisieux dont il ne reste plus que de faibles vestiges.
Le palais épiscopal a partagé les mêmes vicissitudes que la cathédrale...
En 1136, notre ville fut entièrement détruite par un incendie. Les principaux édifices, construits avec plus de soin et avec des matériaux plus solides que les maisons occupées par les bourgeois, ne purent résister à la violence de l'élément destructeur. La cathédrale et le palais épiscopal devinrent la proie des flammes.
L'évêque Arnoult, qui succéda à Jean Hardouin en 1141, s'occupa avec un zèle digne des plus grands éloges à relever de ses ruines la cathédrale et le palais épiscopal... (A de Caumont 5-239)

En 1226, sous l'épiscopat de Guillaume du Pont-de-l'Arche, un incendie considérable faillit réduire en cendres la cathédrale. Le palais épiscopal fut heureusement épargné...
Au XIVe siècle, le palais épiscopal formait une vaste enceinte...
Enfin, au XVIIe siècle, le vieux palais construit par Arnoult fut démoli. Sur son emplacement s'éleva un nouveau palais, dont la façade principale, construite en brique et pierre, dans le style Louis XIII, fait l'ornement de la plus belle de nos places publiques... (A de Caumont 5-241)

A Lisieux, comme dans les plus anciennes villes de France, le palais épiscopal était assis sur des ruines gallo romaines et placé près des fortifications, auxquelles il empruntait sa principale force..." (A de Caumont 5-242)

"L'édifice le plus ancien, bâti, comme nous l'avons dit, sous le règne de Louis XIII, par les soins de Philippe Cospéan, ou Cospeau, évoque de Lisieux (1), offre tous les caractères architectoniques des constructions civiles élevées dans la première moitié du XVIIe siècle. Il est construit en briques et pierres formant bossages et couronné de belles lucarnes en pierre, les unes véritables, les autres simulées, terminées alternativement par un fronton circulaire et triangulaire se détachant sur le toit..." (A de Caumont 5-243)

"Jardins. — Les jardins de l'évêché, dessinés, dit-on, par Le Nôtre, étaient magnifiques. Ces jardins, ornés de bassins, de fontaines et de statues, se divisaient en trois parties distinctes: le Parterre; le jardin supérieur ou Jardin des cascades, et le jardin inférieur appelé la Couronne." (A de Caumont 5-253)

Près de la cathédrale :


Sur Wikimedia.org par Giogo

 

Ancien doyenné

XVIIIe siècle, MH, wikipedia

1 rue Aristide-Briand : 49°08'48.8"N 0°13'42.2"E

"Le Doyenné.—Le beau bâtiment, dans le style fleuri de la seconde moitié du XVIIIe siècle, qui était habité par le haut-doyen de la cathédrale, dominait, ainsi que nous l'avons dit plus haut, l'ancien jardin supérieur ou des Cascades.
Cet édifice, qui est encore debout, était entouré d'un beau jardin dessiné à la française. Il sera décrit dans la partie de la Statistique consacrée à l'architecture civile et domestique." (A de Caumont 5-256)

Place Georges Clémenceau : 49°08'49.6"N 0°13'42.1"E


Sur Wikimedia.org par Karldupart

 

Eglise Saint-Germain

Détruite en 1798.

"Lisieux possédait trois églises paroissiales. La principale n'existe plus : elle a été démolie en 1798 pour faire une place. Elle était située au centre de la ville, devant le parvis de la cathédrale et était consacrée à saint Germain.
Sa fondation devait remonter à une époque reculée ; mais, reconstruite en majeure partie au XVe. siècle, sa dédicace fut célébrée le 2 juin 1540...
Quatre des stalles de St.-Germain sont maintenant dans l'église de St.-Mards-de-Fresne. Elles datent du règne de Louis XIV. (A de Caumont 5-260)

Saint-Mards-de-Fresne (Eure, wikipedia)


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Eglise Saint-Jacques

XVe, XVIe siècles. MH, wikipedia

"Saint-Jacques est moins imposant que l’antique basilique. Plus jeune qu’elle de trois siècles, l’usure de sa robe de pierre lui donne un aspect plus vétuste. Et pourtant, elle a grand air, l’oeuvre de Guillemot de Samaison, le maître-maçon génial qui voulait être payé à la journée comme le plus humble des compagnons...
Saint-Jacques fut longtemps, en effet, un lieu de sépulture pour les notables de la ville : bâtie par eux, elle est restée l’église de prédilection des Lexoviens. Plus qu’à la cathédrale où se réunissaient, à l’appel de l’évêque, clergé et fidèles du diocèse tout entier, ils aimèrent toujours à venir prier dans son enceinte, sous le regard paternel de « Monsieur saint Ursin », qui sut manifester de si merveilleuse manière sa volonté de rester parmi eux."
(bmlisieux.com)

- Miséricordes de l'église Saint-Jacques
28 stalles avec miséricordes sculptées avec beaucoup de fantaisie provenant de l'abbaye du Val-Richer

"Plus heureuse que la précédente, l'église St.-Jacques a échappé à la démolition ; elle a même conservé une partie de son ancienne splendeur. D'abord simple chapelle, agrandie en 1132, elle fut reconstruite de fond en comble à la fin du XVe. siècle...
Elle eut pour architecte Guillemot de Samaison, bourgeois de Lisieux. Bien qu'il n'ait jamais pris d'autre qualification que celle de maître maçon, c'était néanmoins un homme de talent: St.-Jacques et les autres monuments qu'il a élevés à Lisieux sont là pour l'attester.
Il ne faut point chercher dans cette église la profusion, souvent fatigante, de sculptures qui envahit, à l'extérieur comme à l'intérieur, la plupart des monuments de la dernière époque ogivale...
La tour est restée inachevée. Il a été question dernièrement de lui donner un couronnement...
Le plan de St.-Jacques est simple et les proportions harmonieuses. C'est un parallélogramme, divisé en trois nefs accompagnées de chapelles..."
(A de Caumont 5-262)

3 rue Saint-Jacques : 49°08'41.1"N 0°13'45.5"E


Sur Wikimedia.org par ArséniureDeGallium

 

Faubourg Saint-Désir

"Le faubourg St-Désir, dont il nous reste à parler, est situé à l'ouest de la ville et en est séparé par la Touque. Il tire son origine et son importance de l'abbaye des Bénédictines qui y fut fondée en 1050. Cette fondation est due à Guillaume d'Eu et à Lesceline, sa femme. Ils avaient d'abord fait cet établissement dans leur domaine de St-Pierre-sur-Dives; mais, à la prière de leur fils, Hugues d'Eu, évèque de Lisieux, ils le transférèrent où nous le voyons encore aujourd'hui."
(A de Caumont 5-295)

"Outre l'abbaye, deux établissements religieux se trouvaient dans le faubourg St.- Désir: le couvent des Dominicains, maintenant la sous-préfecture, où il ne reste rien à mentionner, et la léproserie de St-Clair, dont on voit encore un pan de mur et un contrefort roman, indice de l'antiquité de sa fondation."
(A de Caumont 5-299)

"Deux chanoines du chapitre de Lisieux y avaient aussi leur prébende, Assemont et Bourguignolles." (A de Caumont 5-300)

 


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Eglise Saint-Désir

XXe siècle (1956-1962)

Ca, un "Monument historique" ?
Une horreur plutôt. Et qui vieillit très mal (elle n'est plus utilisable moins de 50 ans après sa construction !!! voir sur ouest-france.fr)
Le "droit à l'image" du concepteur de cet étron interdit de publier la photo. Voir sur wikipedia

Ouest-france.fr - Les nombreuses vies de l'église de Saint-Désir
"Lors de la Révolution française, l'église paroissiale de Saint-Désir fut détruite et les bénédictines furent chassées de leur couvent. L'église abbatiale de Notre-Dame-du-Pré devient alors église paroissiale et le resta même quand les bénédictines furent revenues.
Cette église, bâtie en 1758 dans un style classique, possédait quelques magnifiques objets de culte...
Les bombardements de 1944 détruisirent entièrement l'église paroissiale de Saint-Désir ainsi que le couvent Notre-Dame-du-Pré et causèrent la mort de 21 moniales..."

"St.-Désir, la troisième paroisse de la ville, est située a l'extrémité du faubourg."

 

Ancienne église Saint-Désir :


Sur sgmcaen.free.fr


Sur philippe.petges.pagesperso-orange.fr

 

Abbaye royale de Notre Dame-du-Pré-les-Lisieux

"Elle fit sa renommée, du XVIIe siècle et jusqu’en 1944, par l'abbaye royale de Notre Dame-du-Pré-les-Lisieux qui était constituée par un couvent de femmes et d'un pensionnat réputé pour jeunes filles" (Geneawiki.com)


Sur Geneawiki.com

 

Tour Sainte-Anne de l'ancienne fortification

XVe siècle.

01/02/2016 : Actu.fr - L’ancienne fortification boulevard Sainte-Anne à Lisieux est à vendre

"Les fortifications de Lisieux remontent au 15e siècle, à l'époque de la guerre de Cent Ans entre Anglais et Français. Lisieux est alors une cité quasiment sans défense...
... La fortification est probablement bouclée avant la fin du 15e siècle. La tour Sainte-Anne, une des 17 tours qui flanquaient à intervalle régulier les remparts, date sûrement de cette époque. Les portes de la ville sont au nombre de quatre : la porte de la Chaussée, dont la destruction date de 1797 ; la porte de Caen, détruite en 1798 ; la porte de Paris et la porte d’Orbec, démolies en 1808. Le tracé des murailles, plus exactement le tracé des fossés, suit grosso modo la ceinture de boulevards qui entoure aujourd'hui le centre-ville (boulevard Jeanne d'Arc, boulevard Saint-Anne, boulevard Carnot, et le bien nommé quai des remparts)... "(remparts-de-normandie.eklablog.com)

"Les murs étaient flanqués de dix-sept tours, sans compter quatre portes : la porte de Paris et la porte d'Orbec, démolies en 1808 ; la porte de la Chaussée, dont la destruction date de 1797 ; enfin la porte de Caen, détruite en 1798.
Les remparts ont été généralement rasés ou réduits à la hauteur d'un mur de clôture et reparementés. Cinq tours existent encore : quatre sont construites en moellon et en pierre de marne, avec ouvertures carrées et meurtrières; elles n'ont ni créneaux ni mâchicoulis ; des hourds de bois devaient leur servir de couronnement. Elles datent du XVIe. siècle, et leur caractère architectonique n'offre rien de particulier. La cinquième est un édifice vraiment remarquable : sa construction est due à l'habile maître-maçon qui nous a laissé St.-Jacques. Commencée en 1491, les voûtes en furent faites en 1510; mais les assauts qu'elle a subis depuis ont forcé de rétablir le parement extérieur à une époque plus voisine de nous..." (A de Caumont 5-197)

Boulevard Sainte-Anne : 49°08'34.1"N 0°13'24.4"E

Lisieux : Tour Sainte-Anne


Sur J.Y. Merienne

 

Maisons de Lisieux

Ouest-france.fr - La rue aux Fèvres est une rue oubliée
"La rue aux Fèvres est l'une des plus anciennes rues de Lisieux ; elle existait déjà à l'époque de l'antique castrum gallo-romain et a été l'une des rues principales de Lisieux jusqu'à très récemment.
C'est au Moyen Âge que la rue devient rue aux Fèvres : « Elle accueillait de nombreux artisans du métal, appelés aussi « fèvres », qui lui ont donné leur nom...
Le manoir de la Salamandre Quant à lui, il se situait au numéro 17 de la rue...
Détruite par les incendies de l'été 1944, la rue semble n'avoir été conservée sur le plan du Nouveau Lisieux que parce qu'elle était particulièrement importante avant les bombardements. Elle n'a toutefois plus rien en commun avec ce qu'elle était autrefois."

"La ville de Lisieux est trop riche en vieilles et curieuses maisons pour qu'il soit possible de les décrire toutes. Faire un choix, en laissant de côté les moins intéressantes, serait peut-être un grave inconvénient...
Nous avons en vain essayé de nous procurer des renseignements historiques sur ces vieilles maisons : nos recherches n'ont point été couronnées de succès. Les titres mêmes des propriétaires remontent rarement plus haut que le XVIIe. siècle..." (A de Caumont 5-270)

"On se plaint de l'obscurité des vieilles maisons ; c'est une accusation bien mal fondée. L'examen des maisons de Lisieux fournit à chaque pas la preuve que nos ancêtres introduisaient, au contraire, la lumière à profusion dans leurs demeures." (A de Caumont 5-277)

"Les maisons bâties sous l'influence du style de la Renaissance offrent une variété infinie. Leur nombre est fort considérable, et plusieurs jouissent (l'un renom universel. Il faut mettre en première ligne ces deux célèbres maisons de la rue aux Febvres (n° 17 et 19) dessinées par une foule d'amateurs, notamment par M. Challamel et M. Verdier. Elles appartiennent au règne de François 1 er. ; mais le gothique y domine encore." (A de Caumont 5-279)

 

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Sur J.Y. Merienne

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Sur J.Y. Merienne

 

Maisons rue Henri Chéron

14 et 16 rue Henri Chéron. wikipedia - XVe siècle-XVIe siècle-XVIIe siècle

112 (sur Base Mérimée) - 116 (sur Base Mérimée) - 118 (sur Base Mérimée) rue Henri Chéron. wikipedia

 

Maison à pan de bois

XVIe siècle. MH. Sur Base Mérimée

49 rue du Capitaine-Vié : 49°08'37.4"N 0°13'25.2"E

Lisieux : Maison à pan de bois

 

Manoir Desmares

XVe siècle. MH. Sur Base Mérimée
"Un des rares vestiges restant de l'habitat lexovien en pan de bois, après les destructions de 1944. Sa typologie le situe parmi les édifices en pan de bois élevés à l'extrême fin du 15e siècle, avec une structure en encorbellement sur sommiers et galerie de circulation en élévation. "

"Le manoir Desmares, était depuis presque 30 ans la propriété de la ville de Lisieux qui, après des hésitations, a fini par le vendre à un particulier dont le projet est d'y..." (lepaysdauge.org)

5, 7 rue Aristide-Briand : 49°08'47.6"N 0°13'43.0"E

 

Manoir d'Assemont

XVe siècle (1450). MH, wikipedia. Sur Base Mérimée

site officiel : Fleuriste, Cave à vins
http://www.lemanoirassemont-lisieux.fr
"datant de 1450, entièrement rénové en 2007"

41, avenue du 6 juin : 49°08'34.9"N 0°13'04.7"E

Lisieux : Manoir d'Assemont

Lisieux : Manoir d'Assemont

 

Manoir des Pavements

XVIe siècle. MH. Sur Base Mérimée

"Les Pavements. —La banlieue de Lisieux renferme quelques constructions qui méritent d'être signalées. Il faut mettre en première ligne les Pavements, situés à un petit quart de lieue de la ville, sur la route d'Orbec. Voici la description qu'en donnait M. Raymond Bordeaux, dans son Excursion archéologique dans La vallée d'Orbec, en 1851. Depuis lors, il y a peu de changements à constater :
« A peine avions-nous quitté Lisieux, que déjà nous descendions de voilure pour visiter Les Pavements, pittoresque construction du XVIe siècle, qui borde la route à gauche. Je ne sais quel titre donner à cet édifice : ce n'est point un château, ce n'est guère un manoir, c'est plus qu'une maison de ferme..."
(A de Caumont 5-300)

"Les Pavements méritent bien être dessinés : aussi i'ont-ils été plusieurs fois, entr'autres par M. F. Thorigny, dans son Calvados pittoresque.
Cette maison appartient à M. Paul Target, membre de l'Association normande : on peut donc la regarder comme étant à l'abri des mutilations."
(A de Caumont 5-302)

Route d'Orbec : 49°08'09.7"N 0°14'38.2"E


De Edouard Hue (EdouardHue) sur monumentum.fr

 

Manoir du Lieu Binet

XVIIe siècle. MH. Sur Base Mérimée

"te Lieu-Binei. — Dès le XVIe siècle, les bourgeois se bâtirent des maisons de campagne où ils allaient se délasser des préoccupations du négoce et parfois des luttes municipales. Les environs des grandes villes en sont remplis. On les appelait Folies, nom que l'on retrouve notamment aux environs de Paris et d'Évreux. C'était ce que l'on a travesti de nos jours en villa, mot plus guindé, mais moins français. Ces retraites, autour de Lisieux, portaient le nom générique de Lieu, auquel on ajoutait celui du bourgeois à qui elles appartenaient. Tel est le Lieu-Binet.
Situé à la porte de la ville, sur la roule de Livarot, un chemin étroit le sépare de l'ancienne enceinte du château des Loges, splendide maison de campagne des évêques, dont il ne reste que le souvenir.
C'est un long bâtiment à mi-côte. Le rez-de-chaussée est construit en briques avec chaînes de pierre. L'étage supérieur est en bois sans sculptures. Il n'y a point d'encorbellements. Ces caractères suffiraient pour faire fixer sa construction au XVIIe siècle, quand même on ne trouverait pas la date 1666 gravée sur une de ses façades...
Je n'ai pu me procurer aucun détail sur la famille, sans doute Lexovienne, qui a laissé son nom à ce lieu."(A de Caumont 5-304)

Route de Livarot : 49°07'49.9"N 0°13'35.0"E


De Edouard Hue (EdouardHue) sur monumentum.fr


Sur Base Mérimée

 

Manoir d'Aubichon

XVIe siècle. MH. wikipedia. Sur Base Mérimée

"Le manoir est situé au lieu-dit La Folletière...
L'édifice appartient initialement à l'évêché de Lisieux et porte le nom du lieu-dit. Il porte le nom de la famille d'Aubichon au moment d'une mutation au XVIIIe siècle, famille qui agrandit le manoir" (wikipedia)

Sud-est, chemin de Colandon : 49°08'20.4"N 0°16'45.3"E


Sur normandies.free.fr

 

Manoir des Mathurins

XVIe siècle. MH. Sur Base Mérimée

Appartenait-il aux Mathurins de Lisieux ? Arcisse de Caumont parle de "Pères Mathurins" et de "religieux Mathurins"
"Le patronage appartenait aux Mathurins de Lisieux." (A de Caumont 5-143)
"Le patronage de Coupesarte appartenait aux Mathurins de Lisieux." (A de Caumont 5-511)
"Tordouet : On remarque, à l'entrée du choeur, six belles stalles, dans le style du XVIIIe siècle, provenant du couvent des Mathurins de Lisieux." (A de Caumont 5-810)

Anciennement sur la commune d'Ouilly-le-Vicomte (voir la page d'Ouilly-le-Vicomte)

Au nord. Chemin de la Planche aux Hares : 49°10'11.1"N 0°13'25.9"E

 

Les Evêques aux champs - Marie Casset

Voir aussi l'ouvrage : Les Evêques aux champs - Châteaux et manoirs des évêques normands au Moyen Age (XIe-XVe siècles - Marie Casset (2007)
- Acheter sur Amazon.fr
Extraits sur Google Books :
https://books.google.fr/books?id=Z3SrW4K3ZE4C&pg=PA346

 

Manoir Saint-Laurent / Tour carrée

XVe siècle. MH, wikipedia. Sur Base Mérimée

1 rue Paul Banaston : 49°08'49.0"N 0°13'26.0"E


Sur Wikimedia.org par EdouardHue

 

Manoir Sainte-Catherine

XVe siècle. MH, wikipedia

8 rue Paul Banaston : 49°08'49.1"N 0°13'26.9"E


Sur Wikimedia.org par EdouardHue

 

Fontaine de La Ferronnays

XVIIIe siècle. MH, wikipedia

Rue du Docteur Degrenne : 49°08'43.1"N 0°13'19.9"E


Sur Wikimedia.org par EdouardHue

 

Tour Lambert

XVe et XVIe siècle, MH, wikipedia

Quai des remparts : 49°08'44.0"N 0°13'17.0"E


Sur Wikimedia.org par EdouardHue

 

Gare de Lisieux

Ligne de Mantes-la-Jolie à Cherbourg : Gare de La Houblonnière ---- Gare de Courtonne-la-Meurdrac

Ligne de Lisieux à Trouville - Deauville : Le Grand Jardin

Ligne de Lisieux à Orbec : Gare de Glos

"Le 1er juillet 1855, une ligne est ouverte entre Mantes-la-Jolie et Lisieux. Mais la gare de Lisieux n'est qu'un terminus provisoire car, dès le 25 décembre de cette même année, la ligne est prolongée jusqu'à Caen et, en 1858, jusqu'à Cherbourg. Cette même année, elle devient une gare de correspondance avec l'ouverture d'un embranchement vers Pont-l'Évêque, prolongé jusqu'au port d'Honfleur en 1862 et l'année suivante jusqu'aux deux stations balnéaires de Trouville-sur-Mer et Deauville sur la Côte Fleurie. Son rôle de nœud ferroviaire s’accroît en 1873 avec l'ouverture de la ligne vers Orbec, prolongée vers La Trinité-de-Réville en 1882." (Wikipedia)

La gare de Lisieux, vues de la ligne de Paris-Cherbourg (cpl14.fr)

Sur la ligne de Mantes-la-Jolie à Cherbourg (Wikipedia)
Sur la ligne Lisieux à Trouville - Deauville (Wikipedia)
- Voir aussi ma page

Au sud : 49°08'17.6"N 0°13'52.5"E


Sur Google Street View


Sur J.Y. Merienne

 

Gare du Grand Jardin

Gare de Lisieux --- Gare du Breuil-en-Auge

"La gare du Grand-Jardin est une halte ferroviaire française de la ligne de Lisieux à Trouville-Deauville, située à proximité du centre-ville de Lisieux..." (Wikipedia)

Sur la ligne Lisieux à Trouville - Deauville (Wikipedia)
- Voir aussi ma page

Boulevard Nicolas Oresme : 49°09'02.3"N 0°13'37.3"E


Sur cpl14.fr

Lorsque la ligne est passée à deux voies. Remarquer le pont qui permet de passer sur l'autre quai :


Sur cpl14.fr

 

Voir aussi :

- Lisieux sur pop.culture.gouv.fr

- Musée d'art et d'histoire de Lisieux (Wikipedia) 38 boulevard Pasteur

Fr.wikipedia.org - Liste des monuments historiques de Lisieux

 

 

Liens :

 

Site très intéressant de la Bibliothèque municipale de Lisieux :
http://www.bmlisieux.com/galeries/index.html