Saint-Philbert-des-Champs

 

 

Calvaire

Le calvaire et l'arbre masquent le château d'eau.

Arrivée par l'ouest, D284 : 49°12'31.0"N 0°16'38.1"E

Saint-Philbert-des-Champs : calvaire

 

Place de la Mairie

Arrivée par la route de Fauguernon : 49°12'30.4"N 0°16'55.7"E

Avant, sur une carte postale de J.Y. Merienne


J.Y. Merienne

Aujourd'hui :


Sur Google Street View

Saint-Philbert-des-Champs : Eglise Saint-Philbert

 

Eglise Saint-Philbert

En partie du XIe siècle

"L'église de St.-Philbert est située dans la plaine. Elle remonte à la période romane, et se composait primitivement d'un choeur et d'une nef auxquels on a ajouté, au XIIIe. siècle, une tour et, au XVe., une chapelle de forme polygonale formant comme les deux bras d'un transept.
Ce qui reste apparent des murs de la nef, du côté du sud, est en appareil fort irrégulier et sans aucun caractère, mais est étayé par trois contreforts, évidemment romans. On y voit aussi une étroite fenêtre cintrée, et, en-dessous, les traces d'une porte, également cintrée, qui sont assez bien caractérisées pour ne laisser aucun doute sur l'époque de la construction. Les deux autres fenêtres sont, l'une ogivale, subdivisée par un meneau, du XVe. siècle ; l'autre est moderne.
Le mur du nord a également conservé une fenêtre primitive. Ses autres ouvertures sont modernes. Il est flanqué de quatre contreforts.
Le portail doit être contemporain des murs latéraux. La porte est cintrée, garnie seulement d'un tore qui retombe sur des colonnettes avec chapiteaux à crossettes.
Dans le pignon sont trois étroites fenêtres cintrées, romanes, dont la partie inférieure se trouve en partie bouchée par un porche d'assez grande dimension qui date du XVIe. siècle. C'est là, dit-on, que se percevait autrefois la taille.
Le corps carré de la tour forme saillie à l'extrémité orientale du mur nord de la nef. C'est aussi une construction en blocage ; mais elle ne porte aucun caractère qui puisse la faire considérer comme contemporaine des constructions sur lesquelles elle est entée ; ce qui pourtant est fort probable. Les contreforts, au nombre de deux sur chaque face, semblent dater seulement du XIIIe. siècle.
La partie supérieure est reconstruite en briques et date évidemment d'une époque récente. Un clocher recouvert d'ardoise surmonte le tout. Vers l'occident est une tourelle hexagonale qui renferme l'escalier.
Les murs du choeur sont romans comme ceux de la nef et même mieux caractérisés, avec une corniche à modillons couverts de figures grotesques. Celui du nord est soutenu par deux contreforts, et percé de deux grandes fenêtres modernes. Seulement, dans la seconde travée se trouve une porte ogivale garnie d'un tore portant sur des colonnettes, avec chapiteaux à double rang de crossettes. Le tympan est plein sans traces de sculptures.
Le chevet est un mur droit avec contreforts plats. Il était jadis éclairé par deux lancettes, qui sont maintenant bouchées. Lne étroite fenêtre cintrée, pratiquée dans le gable, éclaire encore les charpentes...
L'intérieur de cette église présente de l'intérêt..."
(A de Caumont 4-409)

Sur D264A : 49°12'31.9"N 0°16'59.6"E

Saint-Philbert-des-Champs : Eglise Saint-Philbert

 

Chapelle du Faulquet :

"A l'extrémité de la paroisse, en tendant vers le Faulq, était une chapelle dont il ne reste plus de vestiges. Les gens du pays disent aussi que, pendant une peste qui affligea la contrée, les malades s'y rendaient nombreux en pèlerinage ; mais, comme on craignait que leur contact avec les centres de population ne fît faire des progrès à la contagion, on leur défendait de suivre les chemins ordinaires, et il leur fallait prendre des sentiers détournés dont plusieurs portent encore aujourd'hui le nom de chemins aux Malades. Il faut voir là simplement la chapelle d'une maladrerie. Elle est mentionnée dans les Pouillés, sous le nom de chapelle St.-Jean et St.-Marc-du-Faulquet." (A de Caumont 4-414)

 

Fiefs

"Il y avait plusieurs fiefs importants sur la paroisse de St.-Philbert : 1°. Forges; 2°. le Bechet, possédé, au XVIe. siècle, par la famille Le Mire, qui produisit devant Montfaut en 1463. Son nom a été travesti en celui de Le Muet ou Le Mieulx dans les éditions des Recherches données par M. Labbey de La Rocque. La sieurie du Béchet relevait de la vicomte de Fauguernon. 3°. Angerville. Ce dernier fief est le seul qui présente de l'intérêt pour l'archéologue. Il est situé à un quart de lieue environ au midi de l'église. On y voit une motte féodale qui mesure à peu près 50 pieds de long sur 34 de large; elle est par conséquent de forme ovale. Les constructions qui la couvraient ont toutes disparu depuis longtemps. On n'avait laissé subsister que la chapelle qui s'est trouvée ruinée totalement par les outrages du temps, il y a environ vingt ans." (A de Caumont 4-415)

"La famille Le Mire est restée fixée à saint-Philbert-des-Champs et au Pin, où elle a possédé les fiefs du Béchet, d’Angerville et de la Pinterie." (societehistoriquedelisieux.fr)

- Le Manoir du Béchet. Sur D264A : 49°12'29.9"N 0°17'52.3"E

- La Pinterie. Au sud, sur D510 : 49°11'56.1"N 0°18'18.5"E

- Angerville. Au sud : 49°11'58.4"N 0°17'27.0"E

 

 

Liens :

 

http://www.societehistoriquedelisieux.fr/?p=6862