Saint-Julien-sur-Calonne

 

 

Chef-lieu de sergenterie :

"St.-Julien-sur-Calonne faisait partie du doyenné de Touques, chef-lieu d'une sergenterie de neuf paroisses, dans l'élection de Pont-l'Évêque. Cette paroisse comptait, au milieu du XVIIIe. siècle, 1 feu privilégié et 52 feux taillables." (A de Caumont 4-378)

 

Eglise Saint-Julien

XVIe siècle.  MH. Sur Base Mérimée
"Eglise y compris l'épi de terre cuite surmontant la chapelle pentagonale : inscription par arrêté du 9 septembre 1933"

"L'église appartient, dans son entier, aux dernières années de l'époque gothique, au XVIe. siècle. Elle se compose d'un choeur, d'une nef, d'une tour carrée formant chapelle entre le choeur et la nef, et d'une chapelle parallèle complétant la croix latine.
La porte s'ouvre dans le pignon de l'ouest, soutenu par deux contreforts. Elle est garnie de vantaux à panneaux plissés, ornés d'un petit pilastre ou contrefort couvert d'imbrications variées pour dissimuler la jonction. Ce pilastre est fixé par des clous en fer forgé dont la tête figure des coquilles; ils ont été mentionnés dans le volume publié sur la serrurerie par M. Raymond Bordeaux (1), et sont semblables à ceux que l'on voit sur les vantaux de la porte de Notre-Dame-de-la-Couture à Bernay ; ils sont d'ailleurs de la même époque. Un porche protégeait autrefois cette porte: on en voit encore les traces.
Au-dessus, on a placé une grande fenêtre ogivale à meneau, qui provient de la chapelle du manoir. Les murs latéraux sont a peu près régulièrement percés. Toutes les fenêtres sont semblables. M. le Curé vient d'en faire réparer deux dans le style de l'édifice. Ce ne sont pas là les seuls travaux de M. l'abbé Lcbeuf, dont les intelligentes et artistiques restaurations devraient être prises pour modèle par ses confrères.
La tour est la partie capitale de la construction. Deux contreforts flanquent chaque face. Elle est irrégulièrement percée, suivant les besoins de l'intérieur. A l'est s'ouvre une fenêtre ogivale à un meneau; au nord, une fenêtre cintrée subtrilobée, qui servent à éclairer la chapelle qui en occupe le rez-dechaussée. Les ouvertures supérieures ne sont que des fentes étroites. La pyramide d'ardoise qui surmonte cette tour est assez élégante et date aussi du XVIe. siècle. Ses quatre lucarnes, maintenant insignifiantes, avaient autrefois une tout antre physionomie : des dragons en plomb repoussé leur servaient de crête; leur queue contournée et bifurquée allait s'appliquer sur les arêtes de la pyramide, tandis que leur gueule ouverte laissait sortir un dard en se projetant fortement contre le pignon de la lucarne.
La chapelle qui correspond à la tour est pentagonale. Au dessus du toit s'élève un bel épi en terre cuite. La base se compose de dauphins ; puis vient une boule découpée à jour, au-dessus de laquelle la hampe est garnie d'un double rang de petits canons ou crochets horizontaux, placés à intervalles égaux. Un chapiteau surmonté d'une grosse fleur de lis forme la terminaison.
Cette chapelle est percée de cinq fenêtres, alternativement cintrées, ogivales et subtrilobées, à un meneau. Les contreforts sont posés sur les angles.
Le choeur se compose de deux travées et d'un pan coupé, régulièrement éclairés par des fenêtres ogivales ou cintrées. La sacristie, qui est adossée au mur oriental, a été établie en pavillon pour ne point boucher la fenêtre symbolique ouverte au-dessus de l'autel. L'intérieur a subi à différentes époques de grandes mutilations, et M. le Curé a dû apporter bien de la constance dans ses projets pour arriver aux résultats qu'il a obtenus..." (A de Caumont 4-370)

"M. le Curé a conservé précieusement, et a même pu se procurer chez ses confrères, des objets de mobilier anciens dont rémunération ne peut être négligée." (A de Caumont 4-373)

Au sud de D162 : 49°17'27.8"N 0°13'37.3"E

Eglise Saint-Julien-sur-Calonne

Eglise Saint-Julien-sur-Calonne

Eglise Saint-Julien-sur-Calonne - Eglise Saint-Julien-sur-Calonne

Eglise Saint-Julien-sur-Calonne

 

Manoir de Saint-Julien

XVIe-XVIIe siècle

Appelé Manoir du Grand Lieu sur societehistoriquedelisieux.fr ?

"A peu de distance de l'église est un manoir du XVIe. siècle ; les étages sont en encorbellement. A son extrémité orientale se trouvait une chapelle, éclairée par la fenêtre qui a été transportée au portail de l'église pour la préserver de la destruction. Je crois que ce manoir était celui des chanoines de Chartres. Cependant il a toujours existé sur cette même paroisse plusieurs familles de gentilshommes." (A de Caumont 4-378)

Au sud-est de l'église. Sur D265 : 49°17'12.8"N 0°13'49.7"E


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Sur J.Y. Merienne

 

Château de Pétagny

"Le Château de Pétagny loge les écuries de l’école européenne d’ostéopathie animale France, cette belle demeure est située au cœur du bocage Normand dans le village de Saint-Julien sur Calonne, arrondissement de Lisieux et appartenant au canton de Pont-l’Évêque en Calvados." (esaofrance.com

"DESFRIESCHES Aurélie : Autour de Pont-l’Evêque, le manoir de Pétagny ; le prieuré de Saint Hymer. BSHL n°62. Avril 2007" (societehistoriquedelisieux.fr)

Près de D579 : 49°16'47.3"N 0°12'44.3"E


Sur esaofrance.com

 

Château du Perrey (ou Duperray)

Sur D579 : 49°16'31.7"N 0°13'07.5"E


sur J.Y. Merienne

 

Launay-sur-Calonne

"En 1860, Saint-Julien-sur-Calonne (252 habitants en 1856) absorbe une partie de Launay-sur-Calonne (391 habitants), dont l'église et le manoir seigneurial au nord de l'église de Saint-Julien. L'autre partie du territoire de Launay intègre Pont-l'Évêque.

 

Manoir du Vieux Launay

Manoir et chapelle (ancienne église paroissiale) du Vieux Launay

"L'église de Launay est supprimée, mais bien entretenue par son propriétaire, Elle présente cette singularité, qu'elle est bâtie sur une motte considérable et fort élevée, position d'autant plus importante qu'elle domine l'emplacement de l'ancien château féodal.
Le choeur ne forme point retraite sur la nef comme c'est l'ordinaire : les murs se continuent au même niveau. Cinq contreforts les soutiennent. Ils ne paraissent point antérieurs au XVIe. siècle, de même que les fenêtres, qui sont ogivales, cintrées et même carrées. Il y en a cinq au midi. Généralement étroites et élevées pour leur largeur, fortement ébrasées à l'intérieur, elles ne doivent probablement leur aspect relativement moderne qu'à des retouches, et pourraient avoir été pratiquées en même temps que la construction primitive, qui paraît pouvoir être fixée avec certitude au XIIIe. siècle.
Le portail, à l'occident, accuse bien par son ordonnance et le mode de sa construction cette époque du XIIIe. siècle. Deux contreforts, réunis à leur sommet par une ogive aiguë bien appareillée, soutiennent le pignon que surmonte un porte-cloche à deux baies, auquel on a ajouté, vers le XVIe. siècle, une petite charpente, partant du toit, destinée, sans doute, à protéger les cloches d'une manière plus complète. Cette adjonction fut faite, a la même époque, dans un grand nombre d'églises de la contrée." (A de Caumont 4-367)

"Le château était, comme je l'ai dit, voisin de l'église. Il paraît avoir eu une grande importance. Il n'en reste plus que de profonds fossés et quelques constructions sans intérêt." (A de Caumont 4-370)

Sur D162 : 49°17'42.4"N 0°13'40.8"E (Invisible)


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Château de Launay

Sur D162 : 49°17'41.3"N 0°13'35.1"E (Invisible)


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Liens :

 

http://www.societehistoriquedelisieux.fr/?p=6822