Saint-André-sur-Orne
Saint-André-de-Fontenay
En 1911, Saint-André-de-Fontenay est rebaptisé Saint-André-sur-Orne
"Le village de St.-André-de-Fontenay s'étend sur la rive droite de l'Orne, à l'ouest nord-ouest de St.-Martin et au sud d'Etavaux." (A de Caumont 2-146)
Cadastre de 1812-1829
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Famille Tesson
"La famille Tesson ou Taisson (en latin Taxoni, de taxo c'est-à-dire le Blaireau) est une famille normande, probablement originaire d'Anjou que l'on trouve du XIe siècle au milieu du XIIIe siècle au duché de Normandie...
Raoul Ier Tesson, seigneur de Boulon, Cingal, Esson, Thury, Fontenay et Clécy. Il est connu pour faire partie, dès 1046, de la conjuration de seigneurs normands qui veut destituer le jeune duc Guillaume le Bâtard...
Sans doute peu après la bataille du Val-ès-Dunes en 1047, Raoul Ier Tesson fonde l'importante abbaye Saint-Étienne de Fontenay en bord d'Orne à deux lieues au sud de Caen, où il sera enterré, ainsi que plus tard son frère Erneis, puis son neveu Robert Fitz-Erneis tué à la bataille d'Hastings" (wikipedia)
"Il y avait des seigneurs de Fontenay au temps où les Tesson fondèrent l'abbaye ; la seigneurie passa plus tard aux sires de Juvigny, dont deux furent bienfaiteurs de l'abbaye de Troarn (1)." (A de Caumont 2-146)
1) L'abbé Do La Rue, Essais bisl., 1.2, p. 273.
Eglise Saint-André
chœur du XIIIe siècle aux MH. Sur Base Mérimée
"L'église se compose d'un choeur rectangulaire, d'une nef de même forme, mais de dimensions différentes, et d'une tour latérale au sud.
Le choeur appartient à l'époque de transition ; on y voit des contreforts plats, des modillons à figures du côté du sud, en partie à figures, en partie taillés en biseau, du côté du nord.
Les fenêtres en forme de lancettes, étroites et courtes sans colonnes, ont été élargies, mais l'archivolte extérieure a été conservée : il en reste une intacte qui montre combien elles étaient étroites dans l'origine.
Une porte cintrée avec archivolte garnie de tores donnait accès au choeur du côté du sud ; elle est maintenant bouchée, mais les moulures en sont bien conservées.
Voici l'esquisse que fit pour moi, il y a quelques années, M. Bouet, de l'église de St.-André. Depuis cette époque une sacristie a été appliquée sur le chevet."
(A de Caumont 2-146)
"L'intérieur du choeur m'a présenté beaucoup d'intérêt, d'abord par la forme de l'arcade ogivale en fer à cheval, rétrécie prés des impostes comme les arcades mauresques, mais surtout par sa voûte qui, comme celles du Poitou, de l'Anjou et de beaucoup d'autres provinces du centre, offre, indépendamment des arceaux croisés qui viennent reposer sur les colonnes, un tore longitudinal formant en quelque sorte clef de voûte depuis le sommet de l'arcade mauresque dont je parlais Jusqu'au centre du chevet où elle s'incline et vient reposer comme les autres sur un support. Ce qui rattache plus particulièrement encore cette voûte à une école d'architecture étrangère au pays, c'est que le tore longitudinal l'abaisse vers les points de jonction des arceaux et se relève dans les intervalles de chaque travée, de manière à former une sorte d'ondulation. Ces renflements et dépressions alternatifs sont si rares en Normandie, comme je l'ai fait observer dans mon histoire de l'architecture religieuse (p. 173), que je ne serais nullement surpris qu'elles ne fussent l'ouvrage d'architectes étrangers.
C'est pour la première fois que nous citons une voûte de cette espèce dans le Calvados." (A de Caumont 1-147)
Nef et tour ont dû être refaits au XIXe siècle. La tour, n'est plus terminée par un toit en bâtière, comme sur la description d'Arcisse de Caumont :
"La nef n'est pas aussi bien conservée que le choeur ; elle n'a plus de voûte en pierre, mais on voit à l'intérieur sur les murs latéraux, des traces de celles qui ont dû exister et qui dessinent des arcades ogivales entre les fenêtres...
La même incertitude se présente, relativement à la tour, qui d'un côté paraît appliquée sur la nef et postérieure, mais qui pourtant, si l'on considère l'appareil et le raccord des cordons, semble d'une époque bien peu différente. Cette tour est carrée, comme le montre l'esquisse que je viens de présenter, et terminée par un toit en bâtière..." (A de Caumont 1-149)
Sur D89 : 49°07'02.3"N 0°23'06.8"W
2016-08-27
2020-08-24
Sur Base Mérimée
Sur Base Mérimée
Ancienne abbaye Saint-Etienne-de-Fontenay
Bâtiments conventuels (un bâtiment du XIIIe siècle au bord de l'Orne et le logis abbatial du XVIIIe siècle) aux MH, wikipedia. Sur Base Mérimée
"L'ancienne abbaye de Fontenay s'élevait dans un site agréable et pittoresque, sur la rive droite de l'Orne, à l'abri des coteaux qui bordent cette rivière : il n'en reste plus qu'une maison moderne qui servait dans les derniers temps à l'habitation des moines et des bâtiments de différents âges disposés autour d'une cour à peu près carrée : le tout à l'extrémité d'un parc, en partie entouré de murs, dans lequel on a trouvé diverses fondations.
L'église a été démolie de fond en comble il y a plus de 20 ans...
... Le seul bâtiment intéressant qui subsiste aujourd'hui de l'ancienne abbaye est celui qui fermait la cour le long de la rivière d'Orne, c'est une construction longue d'environ 100 pieds flanquée de 12 contreforts et dont le rez-de-chaussée était voûté d'un bout à l'autre" (A de Caumont 2-151)
"L'abbaye de Fontenay avait été fondée par Raoul Tesson et son frère Fitz Erneiz, du consentement de Hugues, évêque de Bayeux, qui mourut en 1049, et qui avait siégé depuis l'an 1015. Ils étaient fils de Raoul d'Anjou et d'Alpaïde.
Les descendants de Raoul ajoutèrent de nouvelles donations aux premières; ils y avaient droit de sépulture et y firent même transporter ceux de leurs parents qui avaient été inhumés dans d'autres églises durant les premières années de la fondation du monastère." (A de Caumont 1-159)
Sur D89 : 49°06'56.1"N 0°23'11.9"W
"Il est probable que le chemin qui passe à la porte de l'abbaye pour se rendre au bac dit de Fontenay, est très ancien. Le chemin qui existe du côté opposé de l'Orne communique avec la commune de Vieux, ancienne ville gallo-romaine" (A de Caumont 2-158)
Mairie / Ecole
2020-08-29
Château de Saint-André (Clos Saint-Joseph)
Château du Val des Moulins (XVIIIe siècle) aujourd'hui Clos Saint-Joseph
"Ancien château de Saint André de Fontenay, devenu pensionnat d'orphelines, partiellement endommagé pendant la seconde guerre mondiale. Les lieux appartiennent désormais à une association qui héberge des handicapés mentaux." (wikimapia.org)
Près de l'Orne, rue des Moulins : 49°06'37.1"N 0°23'03.0"W
Sur J. Y. Merienne
Voir aussi :
- Gare de Feuguerolles - Saint-André : sur la page de Feuguerolles-sur-Orne
Etavaux
En 1827, Saint-André-de-Fontenay absorbe la commune voisine d'Étavaux
Eglise d'Etavaux
dite aussi chapelle Saint-Orthaire. XIIe, XIIIe siècle. MH, wikipedia. Sur Base Mérimée. Photos sur Base Mérimée
cadran canonial sur le mur sud de la chapelle ?
"Étavaux, Stavelloe, Stavelli, petite commune au sud d'Allemagne, sur le bord de l'Orne, et réunie à St.-André-de-Fontenay, offre une église de petite dimension, dont le toit était en ruines quand le dessin ci-joint a été fait, il y a quelques années, mais qui depuis a été complètement réparée. On y remarque, au sud, une porte latérale ornée de zigzags opposés, formant un dessin en losange, ornement assez commun au XIIe.
Le choeur, du même style, est éclairé par des fenêtres dont deux s'ouvrent dans le chevet ; les modillons sont ornés de figures grimaçantes, tandis que ceux de la nef sont taillés en biseau, sans figures." (A de Caumont 2-140)
Au nord-ouest. Hameau d'Etavaux. Sur D233 : 49°08'06.8"N 0°23'57.6"W
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2024-03-07
Liens :