Ecrammeville

 

 

Carte - Les marais

"En 1298, Jehanne de Maison du Molay cède ses biens aux paroissiens d’Ecrammeville, de Canchy, Longueville et Bricqueville. Les premières batailles juridiques pour s’attribuer la propriété des marais débutent en 1569. En 1575, Guillaume de Vérigny, Seigneur d’Ecrammeville, réclame les quatre pièces du petit marais comme dépendantes de son fief.
Les procédures s’enchaînent mais les marais et les droits qui s’y attachent restent toujours la propriété des habitants.
Jusqu'au XVIIIe siècle, les marais n’étaient que marécages fétides subissant les marées. C’est à partir de 1710 que la construction des portes à flots au pont du Douet à Isigny rendit encore plus âpre le désir de s’approprier ces terres devenues fertiles.
A partir de 1826, c’est avec la commune de Bricqueville qu’Ecrammeville se querelle la propriété des marais. Du Pont de l’Acre était autrefois acheminé par bateau le charbon extrait des mines de Littry jusqu’au port d’Isigny."

Voir : Ecrammeville - Le patrimoine architectural - ADTLB (PDF)


Sur Geoportail

 

Le Pont de l'Acre

Sur l'Aure, entre Bricqueville et Ecrammeville : 49°18'36.5"N 0°56'27.0"W


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Eglise Notre-Dame

XIIIe siècle, très remaniée

- Miséricordes de l'église d'Ecrammeville

"L'église d'Ecrammeville a été récemment reconstruite à peu près en entier dans le style ogival. Il ne reste guère de l'ancienne église qu'un contrefort et quelques parties du mur auquel il était appliqué dans le mur du choeur." (A de Caumont 3-680)

"ce qu'il y a de remarquable, c'est la jolie tour, construite tout récemment par M. Pelfrêne, à l'Ouest de la nef; elle s'élève au-dessus d'un portail couronné d'un fronton garni de crosses.
La tour se compose d'un premier massif sans ouvertures, puis d'une galerie d'arcatures portées sur des colonnettes détachées représentant le triforium; et enfin d'un clérestory (étage des cloches), offrant sur chaque face deux fenêtres lancettes centrales entre deux arcatures de même forme. Une garniture de quatrefeuilles orne l'entablement sur lequel vient s'asseoir la pyramide terminale.
Cette pyramide est d'une élégance infiniment remarquable, imitée de la tour de St.-Pierre de Caen pour les clochetons, les lucarnes et les crosses. Elle produit un très bel effet dans le paysage, et c'est une des tours gothiques modernes les mieux réussies que j'ai vues." (A de Caumont 3-680)

Sur D124 : 49°19'26.1"N 0°56'41.3"W

Ecrammeville : Eglise Notre-Dame

Ecrammeville : Eglise Notre-Dame

Ecrammeville : Eglise Notre-Dame

 

Ecole / Mairie

XIXe siècle
"Le bâtiment des anciennes écoles (école des filles et école des garçons) est construit en 1865. Il abrite aujourd’hui la mairie."

Pour chaque partie une inscription "Ecole des Garçons", "Ecole des Filles" et une cloche

Ecrammeville : Ecole

Ecrammeville : Ecole

 

Lavoir à colonnades

XIXe siècle.

Ecrammeville : Lavoir

 

Manoir et château

 

Château du Quévé

XVIIIe siècle.

"Au Sud-Est de l'église est un château moderne plus considérable, mais sans style, qui date du siècle dernier : c'était celui de M. de Léonard de Rampan, dont le tombeau existe dans le cimetière. Ce domaine appartient aujourd'hui à ses neveux qui viennent de faire planter un parc sur le bord de la route."
(A de Caumont 3-682)

Sur D124 direction Trévières : 49°19'13.2"N 0°56'33.7"W (Au bord de la route)


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Sur J.Y. Merienne

 

Manoir de Verigny

XVIe siècle.

"Près de l'église, à l'Ouest, on remarque un petit manoir à toits et cheminées élevés, du temps de Louis XIV. Il appartient, m'a-t-on dit, au maire de la commune." (A de Caumont 3-682)

A l'ouest de l'église, sur D124 direction Lieu Barville, Isigny : 49°19'27.5"N 0°56'49.1"W (Invisible)


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