Saint-Omer

"En 1125, la seigneurie de St.-Omer appartenait à Goscelin de la Pommeraye, principal fondateur de l'abbaye du Val" (A de Caumont 2-604)

"L'église de St.-Omer vient d'être reconstruite, en grande partie, par M. Verolles, architecte. Le choeur tout entier a été refait. La nef qui n'offrait pas d'intérêt a été conservée" (A de Caumont 2-604)

"L'abbaye du Val, établissement de chanoines réguliers de l'ordre de saint Augustin, occupait une portion du territoire de St.-Omer. La fondation de cette abbaye est attribuée, comme je viens de le dire, à Goscelin, seigneur de la Pommeraye, qui lui donna des terres et des rentes, en Normandie et en Angleterre : il est certain qu'elle existait en 1125. Dès l'année 1167, l'abbaye possédait presque toutes les églises connues pour avoir appartenu au seigneur de la Pommeraye." (A de Caumont 2-605)

"L'abbaye possédait dans le Calvados le patronage des églises de Tournebut, Placy, Bonoeil, Angoville, Cossesseville, Le Bô, La Pommeraye, La Mousse, St.-Omer, St.-Pierre-d'Hérouville, le prieuré de Cahagnes et l'administration de l'hospice du Bois-Halbout dont nous avons parlé ; dans l'Orne, elle possédait les églises de Landigou, Ronfougeray, l'église et le prieuré de St.-Martin-de-la-Carneille" (A de Caumont 2-606)

"Il ne reste plus de l'abbaye du Val que quelques parties de l'ancienne entrée qui peuvent dater du XIVe. siècle ; des ruines dont nous donnons un croquis et une cheminée très élégante que M. Bouet a dessinée : elle est ornée à sa partie supérieure d'une garniture de quatre-feuilles formant une espèce de frise."
(A de Caumont 2-607)

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"La chapelle St.-Clair qui dépendait de l'abbaye du Val est située sur un point fort élevé d'où l'on découvre les plaines de Caen et de Falaise, les buttes du pays d'Auge, la mer, l'embouchure de la Seine, les côtes du Havre, etc., etc. Mesurée au baromètre, cette hauteur est à 300 mètres au-dessus du niveau de la mer.
La chapelle est au milieu d'une plantation de hêtres dont un, plus gros et plus élevé que les autres, forme au-dessus une protubérance de feuillages qui est sensible quand on voit ce bouquet d'arbres à quelques lieues de distance.
La chapelle n'est pas ancienne ; elle se termine, à l'est, par des pans coupés dans chacun desquels on a pratiqué une porte.
Sur les fenêtres voisines on lit, d'un côté, la date 1680, de l'autre 1681. La cloche est suspendue au centre d'une arcade pratiquée dans le mur occidental de l'ouest." (A de Caumont 2-608)