Meulles

 

 

Baudouin de Meulles

"Baudouin de Meules († v. 1090), seigneur de Meules et du Sap en Normandie, et d'Okehampton dans le Devon, fut un baron anglo-normand, shérif du Devon.
Il est le fils légitime de Gilbert de Brionne, comte d'Eu, tuteur de Guillaume le Conquérant, et de Gunnora d'Aunou...
Baudouin est un possible compagnon du conquérant à la bataille de Hastings en 10661. Orderic Vital le mentionne parmi les barons notables présents à la cour du duc en 1066..." (wikipedia)

"La paroisse de Meulles s'étend dans la plaine qui sépare la vallée de la Touque de la vallée de l'Orbiquet. Son origine est fort ancienne, car on la trouve mentionnée dans des chartes dès le commencement du XIe siècle." (A de Caumont 5-750)

"Le plus ancien seigneur de Meulles mentionné dans l'histoire est Beaudouin, deuxième fils du comte Gillebert de Brionne, issu des ducs de Normandie ; il prit part à la conquête de l'Angleterre, et obtint du Conquérant la ville d'Exeter et la vicomte de Devonshire." (A de Caumont 5-753)

 

Le bourg

Sur la D46, entre Orbec et Vimoutiers.
Le village était bien plus animé dans le passé (voir sur le site de J.Y. Merienne)

 

Carte

Au nord : Château de Montfort
A l'est : Manoir des Eteux
A l'ouest : Manoir des Chênes
Au sud : ancien fief de Boissard, cité par Arcisse de Caumont


Sur Geoportail

 

Eglise Saint-Pierre

XIIe siècle. La tour du clocher est la partie la plus ancienne de l'église.

"L'église est un grand vaisseau largement éclairé ; le choeur forme une très légère retraite sur la nef. On y entre par une porte moderne, ouverte dans le mur de l'ouest et précédée d'un appentis en briques qui joue le rôle de porche. Au-dessus, dans le triangle du pignon, s'ouvre une fenêtre également moderne. L'amortissement du gable est une croix de fer dont le pied sort d'une gerbe de lis emboutie : je ne crois pas que cette oeuvre de ferronnerie puisse remonter jusqu'au XVIe siècle.
La tour flanque l'angle nord, au niveau du mur du portail ; mais elle fait complètement saillie sur le mur latéral. Elle offre les caractères de l'époque romane. Deux contreforts très plats en grison buttent chaque face ; les murs sont en blocage de silex. La seule ouverture qu'elle possède est une petite fenêtre cintrée ouverte à la base, vers l'ouest. Le couronnement consiste en une pyramide carrée servant de base à une flèche couverte d'ardoise.
Les murs latéraux sont d'époques diverses. Celui du nord, divisé en travées régulières par des contreforts peu saillants et parementé en pierre de marne de grand appareil, date du XVI siècle. Les fenêtres ont été repercées postérieurement, sauf une. Au midi, la première travée, près du choeur, est seule du XVIe siècle ; le reste est moderne, comme toutes les ouvertures.
Le choeur tout entier appartient au XIIIe siècle, mais il a subi des remaniements considérables ; les seules parties restées caractérisées sont les deux contreforts du chevet, la corniche en quart de rond des murs latéraux. Les fenêtres sont du XVIIIe siècle, ou même plus récentes du côté du nord ; mais dans la travée centrale du midi subsiste une belle ogive à moulures prismatiques, avec un meneau et une tracerie flamboyante; les autres sont, comme au nord, sans caractère.
Une sacristie en pierre, du XVIIIe siècle, d'assez bonne construction, cache la plus grande partie du chevet; on constate pourtant encore qu'il était presque tout entier occupé par une large fenêtre." (A de Caumont 5-750)

Sur D164 : 48°58'31.6"N 0°19'52.8"E

Meulles : Eglise Saint-Pierre

Meulles : Eglise Saint-Pierre

 

Chambre de Charité

"La Confrérie de charité a été érigée, en 1552, sous l'administration du cardinal Jacques-d'Annebaut. Elle obtint une bulle d'Urbain VIII en 1637. Supprimée, à la Révolution, au nom de la liberté, elle s'est reconstituée en 1803; elle remplit encore ses fonctions." (A de Caumont 5-752)

- Confrérie de charité sur Wikipedia :
"Une confrérie de charité est une association de paroissiens catholiques qui assurent bénévolement les inhumations, accompagnent et soutiennent les familles en deuil et participent aux offices religieux en assistant le célébrant.
Cette institution remonte en France au début du IIe millénaire ; elle ne subsiste plus aujourd'hui qu'en Normandie, où les membres des confréries portent le nom de charitons..."

D'après Lepaysdauge.org, la chambre de charité de Meulles, du XIXe siècle, en brique, a été reconvertie en salle de cathéchisme.

C'est sûrement ce bâtiment derrière l'église :


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Château de Montfort

"Le château (ou manoir) de Montfort paraît être de construction relativement récente (XIXème ?). Son appareil combine briques et pierres. Il abrite un hôtel" (jeanalain.monfort.free.fr)

Au nord. Sur la D164. A côté du Haras de la Cauvinière : 48°59'14.1"N 0°19'13.2"E

Dissimulé derrière les arbres, on peut l'apercevoir au lieu-dit Le Vaast sur la route de Preaux-Saint-Sébastien

Meulles : Château de Montfort

Meulles : Château de Montfort

 

Manoir des Eteux

XVIIe siècle. Sur Base Mérimée

"Grande bâtisse XVIIe – XVIIIe siècle dont certaines parties pourraient être plus anciennes. Sans grand intérêt." (www.societehistoriquedelisieux.fr)

A l'est. Après l'église, direction les Eteux : 48°58'30.0"N 0°20'54.4"E


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Sur Base Mérimée

 

Manoir des Chênes

XVIIe, XIXe siècles

"Intéressant ensemble d’un manoir entouré d’un fossé quadrangulaire avec une étroite plate-forme au sud et des murs plongeant dans les fossés sur deux côtés.
Seuls les murs pignon sont en partie visibles. Celui de l’est présente au centre un large massif de cheminée encadre de deux pans de bois. La maçonnerie paraît pouvoir remonter au XVIIe siècle." (www.societehistoriquedelisieux.fr)

A l'ouest. Proche de D46, à droite au calvaire : 48°58'25.8"N 0°18'55.0"E


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Fiefs :

"A la fin du XVe siècle et au XVIe, on trouve mention d'un certain nombre de fiefs situés sur le territoire de Meulles :
- le Hamel-Crossart, appelé par Cassini le Hameau-Boissard, possédé, en 1469, par Robin des Landes; (au sud, sur D164 : 48°58'08.2"N 0°20'10.9"E)
- Brionne, qui fut longtemps dans la maison d'Harcourt ;
- les Esteux, dont on trouve en possession, en 1469, un nommé Pierre La Perque; en 1524, Marc de Malenoue; et, au commencement du XVIIIe siècle, Philippe de Mailloc, d'une autre famille que les titulaires de la baronnie de Mailloc; (à l'ouest : 48°58'30.2"N 0°21'06.7"E)
- enfin la Cousture, dont jouissait, en 1562, Julien Cruerin, escuyer." (sur Notre-Dame-de-Courson ?)
(A de Caumont 5-754)

 

 

Liens :

 

http://www.societehistoriquedelisieux.fr/?p=6320

http://www.tourisme-normandie.fr/les-16-communes/meulles/