Fresney-le-Vieux

 

 

Ne pas confondre avec Fresney-le-Puceux plus au nord sur la Laize

 

"Comme les villages voisins, Fresney le Vieux est né au Xème ou XIème siècle, à la suite du défrichessement d’une partie de la forêt de Cinglais. La libération des terres exploitables permet à des paysans de s’installer sur le territoire. Le village, dont la disposition n’est pas concentrée, est le fruit de la juxtaposition des fermes et des maisons de manœuvriers. La population principalement occupée dans l’agriculture, atteint un nombre maximum de 303 habitants en 1836. L’ancien nom du village Fresney-le-galeux, est abandonné au profit d’un nouveau suffixe qui n’évoque pas son ancienneté par rapport à Fresney le Puceux, mais l’en distingue." (suisse-normande.com)

Fresnay-le-Vieux, Fresnetum vêtus.
Fresnay-le-Vieux est aussi désigné dans la charte de fondation de l'abbaye de Fontenay-sur-Orne (1070), sous la dénomination de Fresnelum trans Cingalensem silvam : il est en effet au-delà de la forêt, relativement à Fontenay et sur la lisière méridionale des bois qui la composent."
(A de Caumont 2-229)

 

Cadastre de 1809

Sur archives.calvados.fr

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Carte

Fresney-le-Vieux est traversé, d'est en ouest par la D131 et du nord au sud par la D156
Au nord-est : Le Buron et le château du Mesnil Saulce
Dans le bourg : L'église et le manoir de Fresney


Sur Geoportail

 

Eglise Saint-Jean-Baptiste

XIXe siècle. Sur Base Mérimée

"Une église dédiée à Saint Jean Baptiste, est attestée dès 1811. A cette date, elle est donnée par Robert de May à l’abbaye de Barbery. Au XIXème Siècle, cet édifice remplace l’ancien bâtiment. Endommagé en grande partie par les bombardements de 1944, il est restauré à l’initiative de l’abbé Tessel, curé de la paroisse." (suisse-normande.com)

"L'église de Fresnay-le-Vieux est en forme de croix, petite, avec ouvertures en ogives et sans caractères bien précis" (A de Caumont 2-230)

Près de D156 : 49°00'16.8"N 0°23'08.4"W

Fresney-le-Vieux : Eglise Saint-Jean-Baptiste

Fresney-le-Vieux : Eglise Saint-Jean-Baptiste

Fresney-le-Vieux : Eglise Saint-Jean-Baptiste

Fresney-le-Vieux : Eglise Saint-Jean-Baptiste

Fresney-le-Vieux : Eglise Saint-Jean-Baptiste
2016-04-20

 

Croix de cimetière :

XIXe siècle. Sur Base Mérimée

 

Manoir de Fresney

XVIIIe siècle. Sur Base Mérimée
"Edifice construit au XVIIIe siècle pour la famille Pigache."

"Ce château, dont l’architecture correspond d’avantage à un manoir, a été construit par la famille Pigache dans la tradition des constructions locales. La travée centrale est couronnée par un fronton triangulaire. L’aménagement d’une mansarde constitue l’élément original de l’édifice par rapport au modèle de référence." (suisse-normande.com)

Près de l'église : 49°00'13.5"N 0°23'05.3"W

Fresney-le-Vieux : Château (manoir) de Fresnay

 

Château du Mesnil-Saulce

XVIIIe siècle. Sur Base Mérimée

"Ce château, sur le lieu dit le Mesnil-Saulce (Maisnil Saxe en 1228), est construit vers la fin du XVIIIe siècle pour la famille de Gosmesnils. il comprend un jardin anglais et des plantations qui sont créés en 1780 par Geoffroy de Gosmesnils, alors horticulteur. Les bâtiments sud de la ferme datent quant à eux du XIXe siècle." (patrimoine-de-france.com)

"Ce château est construit par la famille de Gosmenils. Le jardin et les plantations sont l’œuvre de Geoffroy de cette même famille, en 1780. Hormis les deux pavillons flanqués aux extrémités du corps central, la demeure est édifiée selon l’architecture typique des châteaux du Cinglais." (suisse-normande.com)

"Ce sont les bois qui forment surtout l'ornement de la commune de Fresné, et ces bois sont adossés à la forêt ou ils servent d'entourage au château du Mesnil Sauce, résidence du maire en 1828..." (chateau-fort-manoir-chateau.eu)

"Le petit château de Mesnil-Sauce, à Fresnay-le-Vieux, est entouré de plantations qui furent faites par M. de Gomesnils, grand-père du célèbre compositeur A. Choron : ce dernier fut même élevé dans ce château...
A quelque distance du château, qui occupe un point, très élevé, est une avenue de hêtres que l'on aperçoit de fort loin, notamment de la plaine de Caen, de Moult et des coteaux du Pays-d'Auge, à 10 lieues de distance.
De là, on découvre Caen, la mer, les côtes du Havre. Il y avait sur cette hauteur un groupe d'arbres appelé les Trois-Ormes ou le Bouquet de Cinglais. Ces arbres, dont un existait encore il y a peu d'années, étaient, dit-on, utiles à la navigation, comme point de repaire; mais l'avenue de hêtres qui avait été plantée par M. Geoffroy de Gomesnils, dont nous parlions, est maintenant beaucoup plus apparente." (A de Caumont 2-230)

Sur D131 en direction de Barbery. Le château est derrière les nombreux bâtiments : 49°00'45.3"N 0°22'40.4"W

Fresney-le-Vieux : Château du Mesnil-Saulce

Fresney-le-Vieux : Château du Mesnil-Saulce
2020-08-28


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Sur Google Street View


Sur calvados.patrimoine-de-france.com par Michel


Sur J.Y. Merienne

 

Le Buron

XIIIe, XIXe siècles. Sur Base Mérimée
"Chapelle XIIIe siècle. Logis et parties agricoles XIXe siècle"

"La petite localité de Buron, près de la forêt, avait une chapelle fondée au XIIIe. siècle avec titre de prieuré. Le Livre Pelut indique Buron comme paroisse distincte de Fresnay-le-Vieux et dépendante de l'abbaye de Fontenay." (A de Caumont 2-230)

Sur D131 en direction de Barbery : 49°00'30.5"N 0°23'08.6"W

Fresney-le-Vieux : Le Buron

Fresney-le-Vieux : Le Buron - chapelle
2020-08-28


Sur Base Mérimée

 

Calvaire

Au sud-est. Sur D156. Direction Bois-Halbout : 49°00'05.5"N 0°23'07.8"W

Fresnay-le-Vieux : Calvaire

Fresnay-le-Vieux : Calvaire - Fresnay-le-Vieux : Calvaire
2020-06-24

 

Petit manoir ?

"Il existe à Fresnay-le-Vieux, dans la direction du chemin qui conduit à Harcourt, un petit manoir plus ancien que celui de Mesnil-Sauce, et qui était la demeure seigneuriale du lieu. Il appartient au général de Rumigny, et est converti en ferme." (A de Caumont 2-231)

 

Vestiges de squelettes et de sépultures anciennes

Vestiges de squelettes et de sépultures anciennes. — A l'extrémité de Fresnay-le-Vieux, et peut-être sur la limite du territoire d'Espins, paroisse voisine, dépendante du canton d'Harcourt, j'ai cru reconnaître, mais avec quelque incertitude, le prolongement de la voie romaine que nous avons suivie de Boulon jusqu'à la forêt. Quelques temps après, M. Galeron, qui explora cette localité, eut la même pensée, il fit des fouilles dans la plaine des carrières mourantes, et il recueillit des faits que nous croyons devoir consigner ici.
Au point où la voie se confond avec la plaine en sortant de la forêt, dit M. Galeron, on voit des emplacements d'anciennes carrières abandonnées et d'autres emplacements de carrières en exploitation, avec des fours à chaux qui en absorbent les produits pour les besoins de la culture. Ce lieu est désigné, dans tous les environs, sous le nom de Carrières mourantes. En fouillant le sol pour arriver aux lits de calcaire, on a trouvé, dans une étendue considérable, des corps étendus dans le sable, des ossements de bêtes sauvages, des dépôts de cendres et de charbon, des débris de poteries, des fragments de tuiles et de briques, des anneaux de fer et de bronze, des restes de coquillages etc...
... Si nous tirons une conclusion de ces faits, nous dirons que, dans notre estime, ceux qui ont occupé cet établissement, n'étaient pas romains, mais ont dû profiler de ce que ceux-ci avaient laissé sur le sol. Nous croyons que ces peuples, venus ainsi camper sur un point éminent, à l'entrée du Bocage, ces peuples qui ensevelissaient leurs guerriers avec l'anneau de fer ou de cuivre pour toute distinction, devaient être du nombre de ces Saxons qui envahirent notre littoral dans le Ve. siècle." (A de Caumont 2-231)

 

 

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