Auquainville

 

 

Saint-Aubin-sur-Auquainville

En 1831, Auquainville (456 habitants) absorbe Saint-Aubin-sur-Auquainville (91 habitants), au sud de son territoire.

 

Cadastre de 1834

Sur archives.calvados.fr


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Eglise Notre-Dame

XVe siècle. MH, wikipedia.
Autel, retable, tabernacle ainsi que trois tableaux classés à titre d'objets

Sur apepa.blog
"En 1831, la commune de Saint-Aubin-sur-Auquainville a été rattachée à Auquainville. L’église a été rachetée dans les années 1920 par la famille Montgommery-Bonnardel. Le 10 janvier 2007, les familles De Bonnafos et Bonnardel ont légué l’église Saint-Aubin à la commune d’Auquainville. La même année, l’église est inscrite au titre de l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques (ISMH) et se constitue L’association de sauvegarde Les Amis des Églises d’Auquainville, qui se met aussitôt en devoir de restaurer l’église. A ce sujet, consulter l’article de la fondation : la Sauvegarde de l’art français. On peut y voir les étapes de la restaurations, l’historique des aides, et télécharger une intéressante notice sur l’église. L’église a actuellement le statut de chapelle funéraire."

"L'église d'Auquainville est située à mi-côte, sur la rive gauche de la Touque. Son chevet, environné d'arbres, se présente dans la vallée d'une manière assez pittoresque.
La nef remonte à l'époque romane.
On peut constater, du côté du nord, des traces de l'appareil en feuilles de fougère ; le reste des murs est crépi, et il ne subsiste aucune ouverture ancienne.
Au sud, on trouve quatre fenêtres cintrées de la Renaissance. Deux fenêtres modernes sont percées dans le mur du nord. Le portail est moderne.
Le choeur, plus large que la nef, contrairement à l'usage, appartient tout entier au XVe ou au XVIe siècle.
Le chevet est pentagonal, avec contreforts sur les angles. Toutes les fenêtres sont ogivales avec un meneau ; les pierres de grand appareil, qui forment le parement des murs, portent, en grand nombre, des marques de tâcherons.
Le clocher, en charpente, recouvert d'ardoise, n'offre aucune particularité.

L'intérieur a été assez mal traité, sous prétexte d'embellissements.
Les charpentes apparentes de la voûte en merrain de la nef ont été coupées, et la voûte du choeur est enfouie sous un épais plâtras. Il n'y a point d'arc triomphal. Les sablières moulurées de la corniche ont disparu sous des planches de sapin tout unies, qu'on a peintes en faux marbre.
Les trois autels datent du règne de Louis XIV.
Le maître-autel a peut-être été modifié, car il n'a plus de colonnes. Un entablement semi-circulaire protège le cadre à feuilles de chêne, qu'accompagnent des paquets de fleurs..." (A de Caumont 5-701)

Vers l'est, en descendant vers la vallée de la Touques : 49°03'21.8"N 0°14'51.6"E

Auquainville : Eglise Notre-Dame

-Auquainville : Eglise Notre-Dame

Auquainville : Eglise Notre-Dame

Auquainville : Eglise Notre-Dame
2017-06-25

 

Ecole / Mairie

Sur D149 : 49°03'28.3"N 0°14'21.6"E

Auquainville : Ecole / Mairie

 

Château et manoirs

 

motte féodale et ancien manoir seigneurial

"Tout près de l'église, au sud-ouest, c'est-à-dire un peu plus haut sur le coteau, se trouve une grande motte féodale.
Un aveu de la baronnie de Ferrières, de 1604, nous apprend que « le manoir sieurial et place et chasteau d'icelle terre d'Auquainville est de présent en ruine, advenuz par les anciennes guerres, comme dict est »...
Maintenant il n'existe plus un seul pan de mur ; les substructionsont été même enlevées, il y a quelques années.
Suivant l'aveu déjà cité, il y avait, à Auquainville, marché le samedi, et foire la veille de la Chandeleur." (A de Caumont 5-703)

"Cette commune, à laquelle celle de St-Aubin-sur-Auquainville a été réunie le 11 décembre 1831, faisait anciennement partie de l'élection de Lisieux et de la vicomte d'Orbec, comme toutes les autres communes du canton de Livarot, situées dans le bassin de la Touque.
Auquainville était autrefois le siège d'une baronnie et haute-justice : il s'y trouvait un château-fort qui paraît avoir été détruit dans les guerres des Anglais. Cette vieille forteresse, dont on peut encore reconnaître l'emplacement immédiatement au-dessus de l'église paroissiale, avait, jusqu'à ces derniers temps, conservé des restes de murailles, assez importants. On a malheureusement voulu extraire, il y a peu d'années, les matériaux que renfermaient ces ruines et il n'en est plus resté qu'un monticule informe...
Suivant des traditions populaires, pn souterrain creusé sous la vallée mettait le vieux château d'Auquainville en communication avec celui de Fervaques."
(A de Caumont 5-705)

"Beaucoup plus près, et au nord de l'église paroissiale d'Auquainville, se trouvait le manoir de la Boulaye, dont il ne reste plus de vestige..."
(A de Caumont 5-706)

 


Sur Geoportail

 

Manoir de Caudemone

XVe et XVIe siècles. MH, wikipedia. Colombier. Sur Base Mérimée

"A l'ouest de l'église, au sommet de l'un des coteaux qui suivent les sinuosités de la rive gauche de la Touque, on aperçoit les futaies qui entourent le manoir de Caudemonne. Adossé aux bois, accompagné, à droite, et à gauche, de belles avenues d'ormes taillés laissant devant la façade une grande pelouse, dont le centre est occupé par un bel étang d'eaux vives, ce manoir est dans une des plus belles situations qu'on puisse voir.
Les constructions ne présentent pas tout l'intérêt auquel on pourrait s'attendre.
La façade accuse des remaniements qui appartiennent à trois époques différentes et font soupçonner des déplacements, si faciles, du reste, avec les maisons bâties en bois. Ainsi la moitié au moins du manoir est construite sans encorbellements, et ne peut guère remonter au-delà du règne de Louis XIII. Le reste, par ses encorbellements, ses sculptures et ses caractères bien accusés, appartient évidemment au XVIe siècle; mais certaines pièces, hors de place, font voir que la charpente a été démontée et remontée à une époque où l'on ne comprenait plus le système des charpentiers du moyen-âge...
Le colombier, octogone, à toit conique, surmonté d'un petit clocheton recouvert d'essente, ne porte pas de sculptures. Il date aussi du XVIe siècle. Cette résidence appartenait au commencement de ce siècle, à M. Chastant de La Fayette, dernier haut-doyen de la cathédrale de Lisieux. Elle est passée ensuite à M. de Sapandré, dont l'une des filles l'a portée en mariage à M. le comte de Pardieu." (A de Caumont 5-703)

"La paroisse d'Auquainville renfermait encore plusieurs fiefs nobles. Celui de Caudemonne a conservé un ancien manoir en bois, dont une partie peut dater de la fin du XVe siècle, et qui, par le relief des moulures qui en décorent les sablières, par les restes des sculptures et des écussons qui L'ont autrefois orné, offre le caractère intéressant et pittoresque des constructions de cette époque. Le reste de l'édifice, ajouté postérieurement, ne mérite aucune attention. Le fief de Caudemonne a appartenu à Raoul Anfrey, que le roi Charles VII anoblit en 1454, pour les services qu'il avait rendus en contribuant à expulser les Anglais de Normandie..." (A de Caumont 5-706)

Au nord. Sur D149 : 49°03'56.1"N 0°14'37.4"E (invisible)


Sur Base Mérimée

 

Manoir de Lortier

XVIIe siècle. MH, wikipedia

"Le fief voisin de Lortier, mouvant de la seigneurie de Courson, était, vers le milieu du XVe siècle, divisé par suite d'un ancien partage entre Jean Amiot et Jean Cuillier...
Le manoir de Lortier, restauré avec goût, est une construction ancienne, mais dont l'extérieur a peu de caractère." (A de Caumont 5-707)

Vers l'église, sur la droite : 49°03'20.6"N 0°14'35.8"E


Sur Google Street View

 

Vierge des Bois

A l'ouest. Direction la Pommeraye : 49°03'24.4"N 0°13'49.0"E

Auquainville : Vierge des Bois

Auquainville : Vierge des Bois
2020-07-18


Sur J.Y. Merienne

 

Manoir de la Pommeraye

XVIIe siècle

"Le manoir de la Pommeraye, situé à l'extrémité de la commune, du côté de St-Germain-de-Livet, a, comme le précédent, appartenu, pendant le XVIIe et le XVIIIe siècle, à la famille Le Bas du Coudray. Il n'offre qu'un intérêt médiocre." (A de Caumont 5-707)

A l'ouest : 49°03'43.3"N 0°12'57.0"E (Invisible)

 

Saint-Aubin sur Auquainville

En 1831, Auquainville (456 habitants) absorbe Saint-Aubin-sur-Auquainville (91 habitants), au sud de son territoire.

"Petite paroisse d'une quarantaine d'habitants, St-Aubin n'a pas conservé son autonomie : elle a été réunie à Auquainville.
On y trouve un manoir du XVIe siècle, n'offrant de remarquable qu'un grand nombre de pavés émaillés de la même époque; manoir que menace une prochaine destruction, et une petite église, qui doit sa conservation au choix qu'en avait fait M. le marquis de Custine, comme chapelle funéraire pour sa famille..." (A de Caumont 5-708)

"... Cette ancienne paroisse, de l'élection de Lisieux, était fort peu peuplée. En 1720 on n'y comptait que 9 feux. Elle paraît avoir donné son nom à une famille de St-Aubin, qui a existé dans les environs, jusqu'au XVIe siècle. A cette époque, les seigneurs de cette paroisse étaient les de Belleau, possesseurs du fief de ce nom, à Notre-Dame-de-Courson. La seigneurie de St-Aubin, acquise depuis par les seigneurs de Fervaques, est restée réunie à cette dernière terre jusqu'à l'époque de son démembrement. L'ancienne église paroissiale est devenue la sépulture de la famille de Custine." (A de Caumont 5-709)

Sur archives.calvados.fr


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Chapelle Saint-Aubin

XVIe siècle. MH, Wikipedia. Sur Base Mérimée

Sur Patrimoine-religieux.fr
"Ancienne église paroissiale, elle est désaffectée lors du rattachement à la commune d'Auquainville, en 1831, et alors utilisée comme chapelle funéraire par la famille de Custine. Le cimetière est "privilégié" : seuls les donateurs peuvent s'y faire enterrer.
En 2009, suite à la dégradation sévère de l'édifice, la Sauvegarde de l'Art Français a donné 10 000 euros afin d'aider une campagne de travaux de confortement de la charpente et de restauration des couvertures.
L'église est désormais sauvée et pourrait être très ponctuellement ouverte au culte ainsi qu'accueillir des manifestations culturelles."

"La chapelle daterait du XVIe siècle, mais la plupart des fenêtres sont repercées au début du XVIIIe siècle : de forme presque rectangulaire elles présentent une embrasure avec alternance de pierres de taille et de briques « Saint-Jean » de couleur rose saumon. Il semblerait qu’il y ait eu deux phases de constructions : une pour le chœur qui est à chevet plat, construit en pierres de taille ; et une seconde phase pour la nef, réalisée sans doute avec des matériaux de l’église antérieure. Le clocher en charpente, revêtu d’ardoises, est assis sur le pignon occidental." (lepaysdauge.org)


La Sauvegarde de l'Art Français : Eglise Saint-Aubin d'Auquainville

"Tous les membres caractéristiques de l'architecture accusent le XVIe siècle. La plupart des ouvertures ont été repercées sous le règne de Louis XV.
Un petit clocher en charpente, assez obtus, est assis sur le pignon occidental.
Les trois autels sont en chêne et peuvent dater du règne de Louis XV. La chaire, de même style, est assez élégante.
Au milieu du choeur, sur deux tables de marbre, on lit les inscriptions suivantes :
ICI REPOSE
DAME LOUISE DELPHINE ELEONORE MELANIE DE SABBAN
VEUVE DE MONSIEUR
AMAND PHILIPPE LOUIS FRANÇOIS MARQUIS DE CUSTINE
NÉE A PARIS LE 18 MARS 1770
DECEDEE A BEX EN SUISSE
LE 13 JUILLET 1826.
ICI REPOSENT
DAME AIMÉE LEONTINE DE S. SIMON DE COURTOMER
NEE LE 12 FEVRIER 1803
MARIÉE LE 15 MAI 1821 A
ASTOLPHE LOUIS LEONOR MARQUIS DE CUSTINE
ET
LOUIS PHILIPPE ENGUERRAND DE CUSTINE LEUR FILS UNIQUE
NÉ LE 19 JUIN 1822
DÉCÉDÉ LE 2 JANVIER 1826.
M. de Custine, dont les ouvrages littéraires sont connus de tous ceux qui lisent, est décédé en octobre 1857, à son château de St-Gratien, près d'Enghien. Je ne crois pas qu'on ait réalisé le projet qu'il avait formé de partager la sépulture du reste de sa famille. " (A de Caumont 5-708)

Proche de D47 : 49°02'52.8"N 0°14'30.8"E

Auquainville : Eglise Saint-Aubin de Saint-Aubin-d'Auquainville

Auquainville : Eglise Saint-Aubin de Saint-Aubin-d'Auquainville

Auquainville : Eglise Saint-Aubin de Saint-Aubin-d'Auquainville
2020-07-18


Sur Wikimedia.org par Vincent van Zeijst

 

Manoir de Saint-Aubin

XVIe siècle

"On y trouve un manoir du XVIe siècle, n'offrant de remarquable qu'un grand nombre de pavés émaillés de la même époque; manoir que menace une prochaine destruction" (A de Caumont 5-708)

Fausse indication sur Geoportail (il s'agit de la Ferme du Lieu Prévost) (confirmation sur le cadastre de 1957 sur archives.calvados.fr)


Sur Geoportail

Chemin de l'église : 49°03'00.6"N 0°14'19.4"E

Tout droit en montant vers l'église :


Sur Google Street View

Sur Geoportail, on distingue l'emplacement du (petit) manoir et du pigeonnier :


Sur Geoportail

 

Ruisseau de la Marette (annuaire-mairie.fr)

Affluent de la Touques (1,5 km)
Prend sa source à Auquainville : 49°02'51.9"N 0°13'58.4"E
Prend la direction de l'est
Conflue avec la Touques à Auquainville : 49°02'59.7"N 0°15'08.3"E

Voir aussi :

Cours d'Eau 01 du Manoir Saint-Aubin (sandre.eaufrance.fr)

Affluent de la Touques (1,09 km)
Prend sa source à Auquainville : 49°02'44.7"N 0°14'22.0"E
Prend la direction de l'est
Conflue avec la Touques entre Fervaques et Auquainville : 49°02'48.5"N 0°15'07.2"E

 

 

Liens :