Céaux

 

 

Révolte des Nu-pieds

Sur : ceaux.fr
"Céaux fut le point de départ de la révolte des Nu-pieds, nom donné à ces travailleurs qui ramassaient le sel sur le bord de la mer sous Louis XIII. Il s’agit d’une révolte populaire qui embrasa la Normandie en 1639 et 1640.
De toutes les révoltes paysannes qui ont affecté le royaume de France au XVIIème siècle, celle des Nu-Pieds en Normandie reste l’une des plus marquantes. Non seulement par le nombre de personnes à se rebeller contre l’autorité, la longueur de la révolte et les enjeux financiers soulevés en une période de crise, mais aussi, et surtout, par la sauvagerie de la répression du pouvoir.
En 1639, la situation dégénère. La pression fiscale devient insupportable pour certains travailleurs du sel. En effet, dans l’Avranchin le bruit s’est répandu que le gouvernement va établir la gabelle dans une province qui en était exempte auparavant..."

"Céaux fut le point de départ de la révolte des Nu-pieds, sous Louis XIII. " (wikimanche)

 

"Mordant la grève de la baie du Mont Saint-Michel dans une étendue d'environ six kilomètres, depuis le Pont Besnier jusqu'au-dessous de Flaget, Céaux présente deux ter rains distincts par leur configuration et leur nature intime, une partie plate et tangueuse ou marais maritime et une partie élevée. Le mouvement d'ascendance du terrain va de l'ouest à l'est, et se révèle le long du littoral par des falaises anfractueuses et boisées, dont les principales sont le cap de Montvallon * et celui de Charbonnel, qui abritent deux ports, l'un appelé le ·Grand, lacs calmes et encadrés par de vertes rives et des arbres penchés sur les eaux...."
Avranchin monumental et historique, Cantons d'Avranches, Brécey, Ducey, Granville – p 332 - Édouard Le Héricher (books.google.fr)

 

"Jadis on écrivait Cels; mais la prononciation s'est transformée, comme celle de bel en beau.
L'église est sous le vocable de saint Sénier..."
Histoire du diocèse de Coutances et Avranches - p 271 - Auguste Lecanu (sur books.google.fr)

 

Eglise Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte

XVe siècle.

dont un vitrail est classé à titre d'objet aux Monuments historiques (sur Base Mérimée)

XVe, XVIIe et XIXe siècle : clocher (XIIe siècle), vitraux (XVIe siècle), mobilier (XVIIe, XVIIIe siècles), statues (fin XVIe/fin XVIIIe siècle). (wikimanche)

"Céaux renferme deux choses intéressantes, son prieuré et son église.
La chapelle du prieuré remonte à peu près au XVIe siècle. Son portail est un cintre rustique et le pignon occidental est tronqué par un clocheton de bois..
L'église de Céaux est une des plus intéressantes de l'arrondissement. Trois époques y sont représentées, par la tour, par le chœur, et par la nef. La tour est romane dans ses deux premières zones, et remonte sans doute au XIIe siècle, époque de la fondation du prieuré. Ses deux angles extérieurs sont contrebutés par deux contreforts très-saillants du xve siècle, c'est-à-dire de l'époque du chœur. Sur les quatre faces s'ouvrent des ouïes, lancettes cintrées, semblables à celles de Saint-Léonard et de Courtils et sans doute contemporaines. La base de la tour ne présente pas la disposition appareillée; c'est un cailloutis assez semblable aux foliations d'une veine de schiste. Une bande peu saillante s'élance, sur chaque face, de la ligne de la première zone pour aboutir sous chacune des ouïes. Le sommet de la tour est moderne, et présente des fe nêtres à barres ou croisées. Il faut joindre à ces parties les contreforts de la nef et un autel de pierre, et l'on a l'inventaire des parties primitives de cet édifice.
Le xve siècle avait fait du chœur de l'église une-œuvre remarquable, comme on peut en juger d'après les vestiges qui restent de cette époque. Une voûte à trois travées recourbait les vives arêtes de ses nervures dont la naissance existe encore. Des fenêtres flamboyantes élançaient leurs meneaux et contournaient leurs tympans. Des vitraux peints voilaient et coloraient le jour. Il y a encore, de ce chœur, un très-beau specimen qui permet à l'imagination de le reconstruire, c'est la fenêtre orientale qui est bien conservée dans son architecture et ses vitraux. C'est une large baie à tracerie prismatique divisée en trois lances trifoliées par deux meneaux, et inscrivant dans son tympan trois cœurs que remplit un vitrail d'un coloris pâle et d'un dessin peu remarquable, mais intéressant par sa composition. Il représente le Jugement dernier..."
Avranchin monumental et historique, Cantons d'Avranches, Brécey, Ducey, Granville – p 334 - Édouard Le Héricher (books.google.fr)

Sur D113, D313 : 48°37'53.8"N 1°23'16.0"W

Céaux : Eglise Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte

Céaux : Eglise Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte

Céaux : Eglise Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte

Céaux : Eglise Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte

Céaux : Eglise Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte - Céaux : Eglise Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte

 

Voir aussi :

- embouchure de la Sélune

 

 

Liens :

 

https://ceaux.fr/