Tessel

"Il y avait deux fiefs à Tessel, celui de Tessel auquel était attaché le patronage et celui du Roray." (A de Caumont 1-234)

"La partie la plus ancienne de l'église de Tessel est la nef qui appartient au style roman; les murs présentent l'appareil en arêtes et l'entablement offre des modillons ; la porte latérale au sud est remarquable surtout par son tympan sculpté et offrant un semé de tétraèdres.

Le choeur peut être du XIIIe. ou du XIVe. siècle : il n'est pas facile de se prononcer. J'ai remarqué dans le mur méridional une reprise qui, évidemment, n'est que du XVe. siècle. Un écusson sculpté sur cette partie du mur indiquerait, au besoin, à quelle famille est due la réparation.
J'ai vu dans le choeur, il y a quelques années, du côté de l'épître une arcade tumulaire dans laquelle était une inscription du XVe. siècle; cette arcade se trouve aujourd'hui cachée derrière la boiserie des stalles, mais elle pourra être lue quand j'y retournerai, le panneau qui la recouvre étant mobile.
Il y avait autrefois, du côté du nord, et accolée au choeur une chapelle qui a été supprimée : on voit encore dans le mur les arcs qui la mettaient en communication avec le choeur ; elle devait être postérieure à ce dernier.
La tour placée à l'extrémité occidentale de la nef et terminée par un toit en bâtière, me paraît remonter au XVIIe. siècle (vers 1600 peut-être). Le linteau de la porte par laquelle on y entre, porte une inscription en caractères du XVe. siècle, qui a beaucoup intrigué les habitants de la commune et des environs : on a même basé sur cette inscription la croyance que l'église est de l'an 1000. Mais l'inscription est du XVe. Siècle…" (A de Caumont 1-232)

"la porte latérale au sud est remarquable surtout par son tympan sculpté et offrant un semé de tétraèdres." (A de Caumont 1-232)

"L'église est en ruine et depuis longtemps dépourvue de toit : les murs de la nef offrent des arêtes de poisson et au sud des détails appartenant à l'architecture romane. Le choeur, refait en grande partie, a conservé une fenêtre ogivale au chevet et une crédence à colonnettes, sur l'âge desquelles il est difficile de se prononcer (XIVe. siècle ?).
La tour à l'ouest est moderne et terminée en bâtière. J'ai remarqué dans le mur latéral du sud de la nef (intérieur) une inscripton tumulaire exécutée en caractères du XVe. siècle, dont la plus grande partie a été effacée à coups de marteau.
Un débris de font baptismal ancien (XIIe. siècle) est gisant au centre de la nef.
On voyait dans le choeur l'épitaphe de M. Jean de Banville, seigneur de la Londe, patron de Bretteville et conseiller du roi, décédé en 1676.
L'église est sous l'invocation de saint Julien." (A de Caumont 1-234),

"Le château de La Londe appartient encore aujourd'hui à M. le Vte. de Banville de Caen, dont un des ancêtres repose dans le choeur ; ce château peut dater du XVIIe. siècle, mais quelques parties pourraient être plus anciennes et appartenir au XVIe." (A de Caumont 1-235)