Estrées-la-Campagne
Bataille de Normandie
'... Le 10 août 1944, dans la deuxième phase de l’offensive Totalize, les Canadiens subissent un grave revers sur la colline 140, proche d’Estrées-la-Campagne. Les Polonais de la 1st Armoured Division attaquent à leur tour la colline, à partir de Soignolles. Les Allemands de la 85. Infanterie Division ont creusé des tranchés, et ne cèdent la position qu’à la nuit. Les chars polonais sont contre-attaqués par les Tigre, Panther et Panzer IV du Kampfgruppe Wünsche, qui a causé tant de pertes chez les Canadiens. Le 10th Dragons Regiment s’empare d’Estrées-la-Campagne, dans la nuit du 10 au 11 août."
(normandie44lamemoire.com)
"... après un rapide point topographique, les Canadiens qui croyaient être arrivés à proximité du point coté 195 réalisent qu’ils n’ont pas pris la bonne direction. En effet, au lieu de longer la RN 173 vers le sud, ils ont suivi le Chemin Haussé du duc Guillaume, une voie romaine qui traverse la plaine de Caen. Réalisant son erreur, Worthington met en place un périmètre de sécurité sur le point coté 111 s’appuyant tant bien que mal sur les quelques haies qui peuvent être trouvées dans le secteur et fait installer des moyens de signalisation au sol visant à éviter d’éventuels tirs fratricides de la part de l’aviation alliée..." (dday-overlord.com)
Terrain d'aviation allemand :
"ce bunker a été désintégré... il est situé a 1 km a peu prés d'Estrées-la-Campagne... à proximité subsiste des vestiges de pistes bétonnées. C'est un ancien aérodrome allemand qui a servit lors de l'attaque contre l'Angleterre. D'ici partaient notamment des escadrilles de stukas... en 1944 des combats intenses ont eu lieu ici pour la prise des bois du Quesnay par les canadiens et les polonais" (Vestigesdeguerre.over-blog.fr)
Cadastre de 1808
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Eglise Notre-Dame-Saint-Jean
XVe, XVIIIe siècle. Sur Base Mérimée
"Elément remarquable : portail
Ancien diocèse de Sées, patronage chapitre de Sées ; église Notre-Dame et Saint-Jean construite par le sieur plante de falaise, curé du lieu vers 1750 ; vestiges tour fin XVe siècle, à l'origine entre choeur et nef ; désorientée lors de la reconstruction"
"L'église est moderne et n'a rien d'intéressant ; elle a été rebâtie, dans le dernier siècle, par un curé nommé Acarte. On a seulement conservé la partie inférieure de la tour qui devait primitivement être au centre de l'église, et qui aujourd'hui se trouve à l'extrémité orientale par laquelle on entre : ces portions conservées sont de la fin du XVe. ou du XVIe. siècle ; la partie supérieure est moins ancienne et terminée en bâtière.
L'église a été désorientée lors de sa reconstruction. Le sanctuaire est tourné à l'ouest." (A de Caumont 2-260)
A l'écart du bourg, prendre la rue de l'Eglise, voie sans issue : 49°01'13.9"N 0°14'07.1"W
Elle est visible de loin. Ici par la D260, en direction de Soignolles
On y accède par une route sans issue au centre du village :
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Vierge au Serpent
"La "vierge au serpent" est une image récurrente dans l'iconographie chrétienne. Du Caravage (1605) à Pierre et Gilles (2008), Marie est souvent dépeinte avec un serpent à ses pieds" (archeologue.over-blog.com)
A l'entrée du cimetière :
Croix de cimetière
2020-03-02
Ecole / Mairie
Sur D131. Direction Grainville-Langannerie : 49°00'49.9"N 0°14'07.1"W
Chemin Haussé
Le Chemin Haussé (wikipedia) vient de Bretteville-le-Rabet. Il passe au nord-est de la commune.
"Estrée qui, comme Quesnay, faisait partie du diocèse de Séez, tire son nom du voisinage de la voie romaine (le chemin haussé) qui traverse la campagne, à l'est de l'église et du village, et qui est très bien aligné dans toute cette plaine." (A de Caumont 2-259)
Ci-dessus sur D131 : 49°00'59.9"N 0°12'52.2"W
Quesnay
1831 : la commune de Quesnay rejoint celle d'Estrées-la-Campagne
Cadastre de 1808
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Eglise Notre-Dame du Quesnay
"L'église fut construite à la fin du XIIe, mais les baies datent du XVIIIe. Dépendante du diocèse de Sées, elle fut offerte en patronage à l'abbaye Saint-Martin de Troarn vers 1180 par Goscelin de Varaville. La nef a été détruite pendant les bombardements de 1944 lors de la bataille de Normandie. Le clocher, le chœur et les vestiges de la nef sont inscrits au titre des monuments historiques" (wikipedia)
"L'église de Quesnay offre encore un joli modèle de ce type, si répandu dans nos campagnes, du style ogival primitif. Au chevet, deux lancettes surmontées d'un oculus.
Dans les murs latéraux du choeur, des fenêtres de la même forme, mais plus élevées, qui ont été défigurées au XVIIIe. siècle par le percement d'ouvertures carrées, mais dont il est facile de rétablir les contours ;
A la corniche, des dents de scie du côté du nord ; des feuilles entablées du côté du sud;
Du même côté, une porte latérale cintrée, offrant, comme celle de Rellengreville, de légers tores conduits en zigzags sur les cannelures de l'archivolte, dont ils ne font en quelque sorte qu'effleurer les parties saillantes... (A de Caumont 2-253)
Au sud-ouest d'Estrées la Campagne, sur D260, rue des Bruyères : 49°00'06.3"N 0°15'15.6"W
Chateau de Quesnay
XVIIe, XIXe, XXe siècles. Sur Base Mérimée
"Manoir construit au XVIIe siècle ; logis reconstruit en 1820 ; parties agricoles dont colombier ; détruites en 1944 ; reconstruites vers 1950 sur le même plan"
"Le château de Quesnay, précédé d'une avenue et entouré de bosquets, est peu remarquable par son architecture et la façade a été refaite ; mais le domaine est fort étendu : ce château a été acheté, il y a 25 ans, par M. le B°. de Surval, qui l'habite avec sa famille. M. de Mecflet, son gendre, membre de la Société pour la conservation des monuments et agronome distingué, a fait à Quesnay divers essais de culture, et il vient d'être nommé directeur de la Ferme-Ecole du Calvados. Cette école d'agriculture doit être prochainement établie dans une ferme voisine du château." (A de Caumont 2-259)
Près de l'église : 49°00'08.7"N 0°15'15.5"W
On en trouve une trace sur le site de J.Y.Merienne :
sur J.Y.Merienne
Liens :
